Meziane est impatient d'en découdre à Anvers
Ayant fait partie de la formidable aventure de l'an passée au FIBA Women's EuroBasket, le coach de la Belgique Rachid Meziane ambitionne de poursuivre sur la même lancée avec les Cats.
ANVERS (Belgique) - Ayant fait partie de la formidable aventure de l'an passée au FIBA Women's EuroBasket, le coach de la Belgique Rachid Meziane ambitionne de poursuivre sur la même lancée avec les Cats en cette fin de semaine.
Il sera toujours présent à la tête de l'équipe à l'occasion du Tournoi de Qualification Olympique Féminin FIBA 2024 d'Anvers, où il s'attend à profiter de toute la ferveur du public belge (plus de 10 000 spectateurs sont attendus) pour défier les USA.
Meziane a guidé les Cats vers le moment le plus fort de leur histoire
Sans surprise, Meziane ne cache pas sa motivation à l'idée d'affronter les Américaines, comme il l'a confié dans un entretien accordé à Basket Europe.com.
Il y déclare : « Nous suivons de près les ventes de billets. Nous avons déjà senti l'enthousiasme de notre public au moment de fêter notre titre [FIBA Women's EuroBasket] sur la Grand-Place de Bruxelles. Nos dirigeants ont su profiter de cet élan pour nous permettre de jouer dans une salle exceptionnelle.
« Oui, il y aura un record contre les USA jeudi, mais il y aura aussi un très nombreux public pour les autres matchs contre le Nigeria et le Sénégal. Nous parlons déjà d'un remplissage à 70 % d'une grande salle, ce qui signifie plus de 10 000 spectateurs. Ce sera pour moi la première fois que je vivrai un tel événement avec autant de monde pour nous soutenir.
Le coach est impatient de jouer devant des foules record à Anvers
« À la Coupe du Monde Féminine FIBA 2022 à Sydney, pour la finale entre les USA et la Chine et le match pour la 3e place ayant opposé l'Australie au Canada, il y avait 12-13 000 personnes. C'était impressionnant.
« Ce soutien populaire rendra cet événement d'autant plus unique. Il y a de l'excitation, mais il faudra faire attention. Nous devons profiter de ce moment, mais surtout ne pas oublier qu'il y a une qualification pour les JO en jeu, ce qui est notre objectif principal. »
Si Meziane arrive à ses fins, il ferait ses débuts olympiques en tant que coach principal cet été dans ce qui serait la seconde apparition de la Belgique dans le Tournoi Olympique Féminin. L'expérience serait d'autant plus belle pour le technicien qu'elle aurait lieu en France, son pays natal, qui plus est à Lille, ville de son club de Villeneuve d'Ascq LM engagé en EuroLeague Women, qu'il a aussi conduit vers de nouveaux sommets.
Meziane a écrit l'histoire en guidant Villeneuve d'Ascq LM jusqu'en quarts de finale de l'EuroLeague Women
Sous ses ordres, le club lillois a atteint pour la première fois les quarts de finale de la compétition de clubs européenne. Il dit ressentir au quotidien l'anticipation grandissante pour les JO de cet été.
Il commente : « Il y a beaucoup de gens impliqués dans l'organisation, de nombreuses réunions ont lieu à cet égard. L'esprit olympique commence à se faire sentir, il n'est toutefois pas aussi intense que ce qu'il sera durant les JO.
« Je pense que nos résultats sont également intéressants car ils permettent de situer Villeneuve d'Ascq sur la carte, et c'est là que se déroulera la première phase. Les gens font le lien, mais notre travail avec le club n'a rien à voir directement avec tout ça. »
« JE NE VOULAIS PAS MANQUER UNE CHANCE DE PARTICIPER À DES JO EN FRANCE» - Meziane
« Le Village olympique de Villeneuve d'Ascq, pour la première partie de la compétition, se trouve à 300 m du Palacium. Nous voyons les choses évoluer autour de nous, de nouveaux bâtiments apparaître.
« La tenue des JO de Paris 2024 fait partie des raisons qui m'ont motivé à continuer ma carrière de coach. D'abord comme assistant de Valéry Demory avec l'équipe nationale de Belgique, ensuite en tant que coach principal avec le succès que l'on connaît », poursuit Meziane.
« Je ne voulais pas manquer une chance de participer à des JO en France, après avoir été présent à Rio et à Tokyo. La motivation est énorme, mais j'ai appris des Belges, qui raisonnent un peu différemment, à ne pas brûler les étapes. »
« Nous ne parlons pas des JO, nous répondons aux questions quand il y en a, par exemple si nous voulons rester au Village olympique ou pas, mais c'est une mentalité un peu différente. J'apprends à m'adapter. Nous prendrons les matchs les uns après les autres. La Belgique n'est pas encore qualifiée », conclut-il.
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