Alarie veut que son père soit fier d'elle
UDINE/CIVIDALE DEL FRIULI (FIBA U19 Women's Basketball Worlld Cup 2017) - Bella Alarie a depuis toujours été destinée à suivre la tradition familiale, ce qui rend sa participation à la finale...
UDINE/CIVIDALE DEL FRIULI (FIBA U19 Women's Basketball Worlld Cup 2017) - Bella Alarie a depuis toujours été destinée à suivre la tradition familiale, ce qui rend sa participation à la finale de la Coupe du Monde féminine U19 FIBA 2017 avec les USA d'autant plus spéciale.
La star de Princeton a été encouragée dès son plus jeune âge à jouer avec une balle de basket, quasiment depuis qu'elle sait marcher - si pas avant. Mark Alarie a figuré à deux reprises dans la 'All-Atlantic Coast Conference first team selection' avec Duke University et il a disputé cinq saisons en NBA, tout en représentant à plusieurs reprises son pays.
MON père m'a coaché et il est ma plus grande source d'inspiration en ce qui concerne le basketball. Nous sommes très proches et je me sens chanceuse de recevoir autant de conseils de sa part.
"Je suis si fière de mon père et de ce qu'il a accompli. C'est génial de porter son nom dans mon dos sur une scène aussi importante," sourit Alarie.
"Aussi loin que je peux me souvenir, il m'amenait sur les terrains pour dribbler et shooter. Mais votre amour pour le sport grandit énormément en dribblant simplement à la maison. Il m'a coaché et il est ma plus grande source d'inspiration en ce qui concerne le basketball. Nous sommes très proches et je me sens chanceuse de recevoir autant de conseils de sa part."
"Il a été un entraîneur très exigeant avec moi tout au long de ma vie. Mais, comme je suis maintenant plus âgée et que je joue à l'université, il s'est un peu effacé et est devenu plutôt un fan qui me soutient beaucoup," poursuit la joueuse de 19 ans. "Il me donne toujours des conseils et dorénavant, c'est plutôt moi qui vais vers lui. En général, dès qu'un match est fini, je lui demande ce qu'il pense que je dois travailler."
À 40 minutes d'une éventuelle médaille d'or, Alarie a bien contribué aux succès de son pays, tout proche d'un septième sacre consécutif. À l'évidence, les conseils et les entraînements prodigués par son père ont porté leurs fruits.
La Russie est l'ultime obstacle qui sépare Alarie d'un énième titre dans la famille. Les USA tenteront de rééditer la performance d'il y a deux ans à Chekhov, contre le même adversaire.
"Je suis très excitée d'avoir gagné tous ces matches et de n'être plus qu'à une seule victoire d'un titre mondial," se réjouit Alarie. "Nous devons entamer la partie avec plus d'énergie et nous ne devons pas leur laisser croire qu'elles peuvent nous accrocher.
"Nous passons toutes du temps sur le terrain et chacune tente de faire ce qu'elle sait le mieux faire, pour l'intérêt de l'équipe. Comme d'habitude, j'essaierai de prendre le plus de rebonds possible, de tirer quand je suis libre et de contrer des tirs - je vais tâcher de jouer simplement et efficacement."
Affronter les meilleures filles du monde est une belle opportunité pour progresser et je sais que par exemple Breanna Stewart en a déjà parlé.
Alarie est tout à fait consciente qu'elle emboîte le pas de joueuses célèbres qui ont aussi revêtu le maillot des USA par le passé et qui ont décroché l'or.
"Affronter les meilleures filles du monde est une belle opportunité pour progresser et je sais que par exemple Breanna Stewart en a déjà parlé," confirme Alarie. "Jouer au niveau universitaire est génial, mais quand vous venez à ce genre de tournois, vous vous retrouvez face à des équipes qui présentent un style de jeu que vous n'avez jamais vu auparavant. C'est une expérience unique."
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