Les raisons pour lesquelles la France peut y croire pour cette cinquième finale, les raisons pour lesquelles la Serbie peut s'assurer un deuxième titre.
VALENCIA (Espagne) - La France tentera d'éviter une cinquième médaille d'argent consécutive au FIBA Women's EuroBasket, en affrontant la Serbie en finale dimanche, tout en cherchant à prendre sa revanche.
VALENCE (Espagne) - La France tentera d'éviter une cinquième médaille d'argent consécutive au FIBA Women's EuroBasket, en affrontant la Serbie en finale dimanche, tout en cherchant à prendre sa revanche sur la défaite d'il y a six ans.
La Serbie a vécu sa plus grande nuit en 2015, lorsqu'elle a été couronnée championne pour la toute première fois, et la France a connu sa deuxième défaite consécutive en finale. Mais qui s'emparera du précieux trophée lors de cette édition où s'affronteront les deux seules équipes invaincues de la compétition ?
Les raisons pour lesquelles la France peut y croire
1. Parce que c'est le moment
C'est ce qu'a déclaré l'entraîneur principal Valérie Garnier lorsqu'on lui a demandé ce qu'elle pensait de cette stupéfiante cinquième finale consécutive. Une autre médaille d'argent semble presque impensable, même si cela mettrait en évidence une incroyable régularité si les choses se déroulaient ainsi. Il semble que le moment soit venu pour la France. Elles jouent bien défensivement et offensivement, elles ont l'air d'avoir du coffre et elles ont l'air de championnes en attente. C'est pratiquement leur titre si elles le veulent suffisamment et si elles sont mentalement prêtes.
2. Parce que leur duo de vétérans fera l'affaire
La clé de la victoire française pourrait être le savoir-faire des deux joueuses expérimentées du frontcourt, Endy Miyem et Sandrine Gruda. La première a affiché son meilleur total de points en demi-finale contre le Belarus et a ensuite parlé de l'équipe qui doit encore s'améliorer et de sa détermination à obtenir l'or. Si l'on ajoute à cela le fait que la France peut également compter sur la légendaire Sandrine Gruda, notamment dans les moments décisifs, ce duo de vétérans a tout ce qu'il faut pour mener son équipe au succès.
3. Parce que l'équipe est complète
Y a-t-il quelque chose que la France n'a pas ? Leur banc est plus profond que n'importe quelle autre équipe du tournoi et c'est l'une des raisons pour lesquelles elle a réussi à se qualifier pour le match du titre. Elles ont plusieurs joueuses couvrant plusieurs postes. Elles sont de qualité et leur effectif regorge de talents de l'EuroLeague Women et de l'EuroCup Women. Leur rotation peut effectivement être aussi longue que l'entraîneur Garnier en a besoin et les choix qu'elle a à sa disposition sont inégalés.
Les raisons pour lesquelles la Serbie peut décrocher un deuxième titre
1. Sonja Vasic
L'intérieure expérimentée a été le catalyseur du premier titre de la Serbie en 2015, qui a coïncidé avec son retour en équipe nationale après une longue interruption des activités internationales. Aujourd'hui, à l'occasion de ce qui semble être sa dernière édition de l'EuroBasket Women, elle est prête à partir en beauté. Elle s'est déjà assurée d'obtenir au moins une médaille d'argent, ce qui compléterait le podium établi par l'or en 2015 et le bronze il y a deux ans. Cependant, la façon dont elle joue et le fait qu'elle soit dans la course au titre de All-Star Five et de MVP en dit long. Pourrait-elle mettre l'équipe sur ses épaules une fois de plus pour une autre grande performance ?
2. La pression défensive
On peut se demander si la Serbie aura assez d'énergie dans le réservoir pour poursuivre sa pression défensive incessante qui a rendu la vie si difficile aux équipes qu'elle a affrontées jusqu'à présent. Cependant, si elles trouvent cette énergie et les contributions de leur vaste rotation, elles peuvent serrer la France de près et appliquer ce genre de pression sur les meneuses français en particulier, que leurs adversaires n'ont pas rencontré jusqu'à présent.
3. Au bon souvenir de 2015
Alors que la France pourrait bien utiliser l'expérience de cette défaite en finale de 2015 comme une revanche ou un facteur de motivation, il est peut-être plus probable que les joueuses de la Serbie utilisent cette expérience de conduire leur équipe à ce premier titre historique comme carburant pour une deuxième couronne. Les similitudes sont frappantes. Il y a six ans, la France était une favorite écrasante, tout comme elle l'est aujourd'hui. La Serbie avait de l'élan en 2015 - comme elle en a maintenant.
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