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    France ou Espagne ?

    La France tentera d’éviter de décrocher une 4e médaille d’argent consécutive au FIBA Women’s EuroBasket, tandis que l’Espagne voudra réalisé ce qu’aucune équipe n’a réussi depuis presque 30 ans.

    BELGRADE (Serbia) - La France tentera d’éviter de décrocher une 4e médaille d’argent consécutive au FIBA Women’s EuroBasket, tandis que l’Espagne voudra réalisé ce qu’aucune équipe n’a réussi depuis presque 30 ans.

    Dans ce qui sera un remake des finales 2013 et 2017, la France et l’Espagne se disputeront le titre continental. La France aimerait bien remonter sur la plus haute marche du podium pour la première fois depuis une décennie, alors que l’Espagne, tenante du titre, essaiera de défier l’histoire moderne et d’obtenir un second sacre consécutif, ce qui n’est plus arrivé depuis 1991. 

    Les raisons d'espérer de la France

    1. Marine Johannès

    Oui, la France compte de nombreuses joueuses de qualité issues de générations différentes. Mais pour battre l’Espagne et décrocher l’or, elle aura besoin de quelque chose de spécial. Après les quarts de finale, la coach Valérie Garnier se refusait à parler de Johannès. À l’issue de sa prestation en demi-finale qui a permis aux Françaises de prendre le meilleur sur une Grande-Bretagne crocheuse, tout le monde ne parle que de MJ. Il semblerait qu’elle ait retrouvé la confiance au meilleur moment. Si la France veut aller au bout de l’aventure, grâce à ce petit plus qui fait toute la différence, elle aura alors absolument besoin des prouesses de Johannès. La grande question est de savoir si les clés du match lui seront confiées, laissant son instinct et son style parler et peut-être amener la France sur la plus haute marche du podium.

    2. Le talent et l'expérience

    En plus de Johannès, la France aligne plusieurs joueuses capables de scorer et de jouer un rôle décisif. Le problème dans ce tournoi - comme lors des finales précédentes - est qu’il n’y a jamais eu quatre joueuses en forme au même moment. La France doit pouvoir compter sur Sandrine Gruda, Endy Miyem, Bria Hartley et Valériane Ayayi pour entourer Johannès. Si chacune d’entre elles parvient à scorer 10-18 points, ce dont elles sont toutes capables, alors la France aura des chances de repartir avec l'or.

    3. Car le moment est venu et que l'argent ne vaut pas l'or

    Si cela paraît être une mauvaise raison, alors cela en est une. Mais la France ne peut plus se satisfaire de la médaille d'argent. Trois à la suite est un remarquable signe de continuité. La coach Garnier parle d'excellence et le basket français aussi. Mais pour vraiment parler d'excellence, il faut gagner des titres. Cela fait trop longtemps. Et même s'il lui manque 2-3 grands noms (celui d'Helena Ciak en particulier), son adversaire est privé de la MVP en titre et pièce maîtresse Alba Torrens. À la France d'en a profiter. Quatre finales sans victoire n'est en soi pas une source suffisante de satisfaction pour un pays avec une telle tradition et de telles ressources.

    Les raisons de défier l'histoire pour l'Espagne

    1. Intensité et sang-froid

    Un autre pays que l'Espagne peut-elle démontrer le même niveau d'intensité sur de longues périodes ? Tout le monde sait que c'est inscrit dans le patrimoine génétique de l'Espagne, mais peu-être que l'absence de Torrens ouvre de nouveaux horizons. Elles ont détruit la Russie et elles ont battu la Serbie. Ajoutez à cela une bonne dose d'expérience des arrières, comme l'a si bien illustré le match des demi-finales contre la Serbie chez elle, dans une salle acquise à la cause locale. Menée par les maîtres des céans, elles ont fait preuve de sang-froid pour ne pas se laisser submerger par les 7-8'000 fans présents. Sa capacité à rester calme dans ce genre de circonstances prouve à quel point les Espagnoles sont concentrées.

    2. Le travail de sape de Nicholls et Gil

    Derrière tous les récents succès de l'Espagne au cours de ces dernières années, il y a un duo qui sort rarement de l'ombre. Laura Nicholls et Laura Gil sont les joueuses qui remplissent les tâches les plus ingrates à chaque match. Elles se dépensent sans compter. Lorsque l'adversaire est la France (ou une autre équipe de ce calibre), vous avez besoin de joueuses comme elles. L'Espagne est parée, merci pour elle. Il ne s'agit pas de décrier le talent de Nicholls, championne de la EuroCup Women 2019 et candidate à une place dans le "5 majeur" de la compétition. L'idée est simple : que ce soit un bon jour ou un jour sans, vous savez que vous pouvez compter sur de telles joueuses pour vous amener bien d'autres choses encore. Elles sont les bases de la sélection espagnole et des éléments clés, ce d'autant que l'Espagne n'est pas spécialement bien équipée dans la raquette, au contraire d'autres pays.

    3. Le coach Mondelo connu pour ses 'premières'

    Lucas Mondelo est connu pour ouvrir des nouveaux chapitres. La première finale de Coupe du Monde Féminine FIBA, la première finale aux JO, le premier titre au FIBA Women's EuroBasket après 20 ans d'attente, et maintenant cette opportunité de devenir la première équipe depuis l'Union soviétique à gagner deux titres consécutivement. S'il est un coach capable de réussir ce pari, c'est Mondelo. C'est le genre de performances qu'il obtient de ses joueuses. Il est intéressant de noter que juste avant de quitter la salle de presse, après le succès en demi-finale, il a plaisanté sur ces deux titres de suite, qui remontent à si loin. Comme si l'histoire avait choisi de ne plus permettre ce genre de résultats. Mais en fait il est évident qu'il ambitionne de la faire mentir et de guider l'Espagne vers un second titre continental consécutif. 

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