La Belgique en route vers l'histoire à Sydney ?
La Belgique a certes terminé son parcours à la dernière Coupe du Monde Féminine FIBA en 2018 au pied du podium, mais elle a conquis le cœur de nombreux fans avec son style de jeu divertissant et collectif.
SYDNEY (Australie) - La Belgique a certes terminé son parcours à la dernière Coupe du Monde Féminine FIBA en 2018 au pied du podium, mais elle a conquis le cœur de nombreux fans avec son style de jeu divertissant et collectif.
Autrice de formidables débuts dans la compétition, avec une place en demi-finales, la Belgique a pratiqué un basket séduisant. Après son triomphe contre la France en quarts de finale, l'opinion publique a vu en elle le futur de la discipline au niveau féminin.
Depuis 2018 à Tenerife (Espagne), les Belges ont remporté une autre médaille de bronze au FIBA Women's EuroBasket et elles ont participé à leurs tout premiers Jeux Olympiques, avec une défaite crève-cœur en quarts de finale contre le Japon, hôte de la compétition.
De nombreux changements ont cependant eu lieu. Après les JO, le coach Philip Mestdagh a été remplacé par Valéry Demory, et les expérimentées leaders Kim Mestdagh et Ann Wauters ont pris leur retraite internationale. Il faut aussi noter que la sélection belge a été battue par la Bosnie-Herzégovine dans le cadre des Éliminatoires du FIBA Women's EuroBasket 2023.
Du coup, les observateurs semblent en droit de se demander si la Belgique est bien placée (ou pas) pour écrire une nouvelle page de son histoire à Sydney en y décrochant une première médaille mondiale.
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— Belgian Cats (@TheBelgianCats) September 4, 2022
Ayant récemment dévoilé son effectif, avec encore une interrogation concernant une place, le parcours de la Belgique va dépendre de quelques facteurs :
L'incontournable leadership d'Emma Meesseman
Grâce au phénoménal leadership et aux qualités hors normes de Meesseman, les "Cats" peuvent à chaque fois prétendre à une médaille. Elle sera une nouvelle fois l'incontournable pièce maîtresse de sa sélection, que ce soit en scorant, en prenant des rebonds, en trouvant ses coéquipières démarquées, en défendant dur ou en gérant les moments les plus chauds. Pouvoir compter sur l'une des meilleures joueuses du monde est un atout considérable !
La maturité collective
Alors que de nombreuses joueuses de l'équipe de 2018 ne sont plus présentes, notamment les expérimentées Ann Wauters et Kim Mestdagh, ce qui est important est le fait que la Belgique dispose d'un énorme vécu collectif. Du coup, elle sera immanquablement l'une des équipes les plus affûtées au tournoi mondial. Elle a connu des joies extrêmes, mais aussi toute la déception des défaites rageantes, comme celles d'un petit point encaissées contre le Japon aux JO et contre la Serbie en demi-finales du dernier FIBA Women's EuroBasket l'an passé. De quoi mûrir encore un peu.
La classe d'Allemand à la distribution
L'éclosion de Julie Allemand lors de l'édition 2018 a marqué la compétition disputée à Tenerife, la distributrice accédant à cette occasion au club des meilleures joueuses à son poste. Ses performances ont soulevé l'enthousiasme, se montrant parfois inarrêtable. Elle incarne la force collective de la Belgique et elle enchaîne les passes décisives. Si elle arrive à reproduire ce niveau de jeu, les "Cats" auront vraiment une chance de monter sur le podium !
Sang neuf, nouveaux talents
Certes, beaucoup de joueuses expérimentées ne sont plus là, mais de talentueuses et énergiques jeunes se sont fait une place dans l'équipe. L'émergence de Billie Massey et de Maxuella Lisowa-Mbaka, plus le retour de Hind Ben Abdelkader, sont d'excellentes nouvelles pour la Belgique. Ce sang neuf et ce talent devraient redynamiser un groupe prêt à relever ses prochains défis.
Avoir échappé au "Groupe de la mort"
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Ne pas se retrouver dans le "Groupe de la mort" est important pour la Belgique. Même si elle devra se méfier d'équipes comme la Corée et Porto Rico, la pression dans le Groupe A ne sera pas aussi grande que dans l'hyper-compétitif Groupe B durant la phase de groupes. Les Belges pourront peut-être profiter des premiers matchs pour faire les derniers réglages avant de très vraisemblablement aborder la phase à élimination directe, avec l'espoir d'une place sur le podium en ligne de mire.
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