Les 20 joueuses à suivre de près : volume 3

SYDNEY (Australie) - Dans cette troisième et avant-dernière partie de ce compte à rebours, nous allons aborder les basketteuses occupant les places 10 à 6 des joueuses les plus attendues à la Coupe du Monde Féminine FIBA 2022.

Si vous avez manqué le premier volume, vous pouvez le consulter en cliquant ici, et ici pour le deuxième.

10. Julie Allemand - Belgique

Alors que c'est souvent sa coéquipière chez les Cats Emma Meesseman qui est encensée pour l'éclosion de la Belgique sur la scène internationale ces dernières années, les prestations d'Allemand à la mène ne doivent pas être négligées. Lors de la Coupe du Monde Féminine FIBA 2018 à Tenerife (Espagne), la distributrice a démontré tout son potentiel, gratifiant les spectateurs de quelques superbes coups d'éclat pour les débuts des Belges dans la compétition mondiale. Elle a notamment égalé le record du nombre d'assists en un match à l'occasion du derby contre la France.

Depuis, elle a participé une première fois aux JO, aidé la Belgique à décrocher une seconde médaille de bronze au FIBA Women's EuroBasket, s'est illustrée en EuroLeague Women, bref, elle s'est affirmée parmi les meilleures meneuses du monde. Si la Belgique veut monter pour la première fois de son histoire sur le podium d'une Coupe du Monde Féminine FIBA, il faudra qu'Allemand évolue à son tout meilleur niveau, car quand elle le fait, tout devient possible pour son équipe. 

9. Natalie Achonwa - Canada

Comptant parmi les pièces maîtresses du Canada, l'impact global d'Achonwa sur le terrain est énorme, pour preuve ses 16 points et 9 rebonds de moyenne lors du Tournoi de Qualification pour la Coupe du Monde FIBA 2022 d'Osaka (Japon). Relativement récent à son poste, le coach Victor Lapena espère évidemment pouvoir s'appuyer sur la solidité et la régularité d'Achonwa.

Que ce soit en défense ou en attaque, Achonwa va assurément peser sur la physionomie des matchs qui attendent le Canada à Sydney. La joueuse de 29 ans ne se préoccupe pas trop de ses stats, étant plutôt une travailleuse de l'ombre et une leader vocale, sur le terrain et en dehors. 

8. Ramu Tokashiki - Japon

Ce tournoi peut être un moment marquant de la carrière de Tokashiki. Après la déception infinie de ne pas pouvoir participer aux JO de Tokyo 2020 à cause d'une blessure et son absence lors de la dernière Coupe du Monde Féminine FIBA à Tenerife, l'heure de l'ailière a semble-t-il sonné. Elle sera prête à montrer à tout le monde le talent qu'elle possède, six ans après ses débuts très remarqués aux JO de Rio. Elle a dans l'intervalle été désignée deux fois MVP de la FIBA Women's AsiaCup. 

Son intelligence de jeu sera la bienvenue pour le Japon, qui apparaît mieux armé que jamais sous les paniers. La compétition interne va probablement permettre à Tokashiki d'être à son meilleur niveau et la quête d'une place sur le podium du Japon passera inévitablement par elle.

7. Gabby Williams - France

Le grand rendez-vous mondial offrira à Williams une occasion rêvée d'affirmer son importance dans le dispositif des Bleues. Cela ne fait qu'une année qu'elle a intégré le groupe, mais son arrivée a coïncidé avec la conquête de la médaille d'argent du FIBA Women's EuroBasket 2021 et celle de bronze à Tokyo 2020. La sélection française a connu une petite période de turbulence, réalisant un décevant TQCF en février, mais sous la direction du nouveau coach Jean-Aimé Toupane, elle semble prête à reprendre sa marche en avant. Le rôle de Williams risque d'être déterminant pour y arriver.

Non seulement parce que Williams a été sacrée MVP du Final Four de l'EuroLeague Women à l'issue de la saison dernière, après avoir guidé Sopron Basket vers une consécration surprise à Istanbul, mais aussi parce que les qualités défensives de la Française sont remarquables. Si Williams réussit un bon tournoi en Australie, la France pourra aller loin.

6. Ezi Magbegor - Australie

L'Australie devra trouver un équilibre entre exploiter l'énergie fournie par le soutien de ses inconditionnels fans et gérer la pression engendrée par les attentes de ceux-ci. La compétition sera spéciale pour chaque Opal et de toutes, Magbegor est peut-être celle qui fera la différence. Sans elle, la sélection australienne n'a pas été aussi fringante que d'habitude au TQCF et aux JO de Tokyo, elle a été la seule à faire preuve de régularité et à vraiment s'illustrer.

Ajoutez à cela une formidable saison de WNBA, au cours de laquelle elle a brillé, et vous pouvez vous attendre à ce qu'elle aborde le tournoi avec le plein de confiance, prête à faire parler encore davantage d'elle. Elle a beaucoup évolué depuis ses débuts dans la compétition il y a quatre ans, et ce des deux côtés du terrain, sachant parfaitement tirer profiter de sa vitesse. Elle portera les espoirs de tout un peuple à la fin du mois. 

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