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    Whitcomb, dernière venue au sein des Opals, s'est rapidement adaptée

    TENERIFE (FIBA Women's Basketball World Cup 2018) - Quand Sami Whitcomb a débuté les finales WNBA, elle ne savait pas encore qu'elle allait se retrouver parachutée dans le camp de préparation des Opals...

    TENERIFE (FIBA Women's Basketball World Cup 2018) - Quand Sami Whitcomb a débuté les finales WNBA, elle ne savait encore pas qu'elle allait se retrouver parachutée dans le camp de préparation des Opals pour la Coupe du Monde féminine FIBA 2018.

    Le Seattle Storm se dirigeait vers le titre quand la distributrice de l'Australie Leilani Mitchell s'est blessé. Et Whitcomb n'a pas tardé à sauter sur l'occasion qui s'est alors présentée à elle.

    Avant même le début de la compétition dans les Îles Canaries, la coach des Opals Sandy Brondello s'estimait très satisfaite de la rapidité d'intégration de la joueuse.

    Pour Whitcomb, il semblerait que l'accueil qui lui a été réservé dans le vestiaire australien explique en grande partie pourquoi son incorporation s'est faite de manière aussi rapide et harmonieuse.

    "Cela a été fantastique, elles ont été incroyables pour m'intégrer et me faire sentir comme si j'avais été là depuis le début," dit la meneuse. "J'ai vraiment adoré vivre cette expérience."

    Plus qu'à deux victoires de décrocher une médaille à Tenerife après la destruction de la Chine en quarts de finale, Whitcomb dit énormément apprécier la manière d'aborder cette compétition de son équipe.

    "Je trouve que nous avons été vraiment très bonnes en défense contre la Chine," analyse la joueuse de 30 ans. "Nous avons fait preuve de beaucoup d'énergie dès le début. Notre intensité défensive a été le point de départ et nous avons très bien fait circuler le ballon en attaque. Liz (Cambage) a été formidable dans la raquette et Bec (Allen) a été adroite aux tirs, donc nous avons pu réaliser le début de match idéal. Tout le monde a joué et a apporté quelque chose. Nous avons montré à quel point nous pouvons être dangereuses quand nous faisons aussi bien circuler le ballon.

    "Bien sûr, nous nous étions fixé comme objectif de finir sur le podium, car c'est là que nous pensions avoir notre place. C'est donc plutôt excitant de nous retrouver dans notre position actuelle.

    "Il nous reste maintenant un très gros match pour atteindre la finale de dimanche. Il ne fait aucun doute que la lutte sera âpre."

    L'Espagne, hôte du tournoi, se dresse désormais sur le chemin qui pourrait lui ouvrir les portes d'un duel contre ses coéquipières championnes WNBA avec le Storm Sue Bird, Breanna Stewart et Jewell Loyd - dans ce qui serait une finale de rêve. Ceci viendrait compléter un scénario totalement inattendu.

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    Anyone else ready to celebrate our CHAMPS on Sunday?! ⛈🏆 #WeRepS3ATTLE

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    "Évidemment, tu suis les performances de toutes les équipes," déclare Whitcomb. "Je n'ai pas suivi les USA plus que les autres, comme tu t'attends à ce que les Américaines se qualifient aussi. Nous y penserons quand nous y serons, mais le cas échéant, nous serons prêtes à affronter n'importe quel adversaire, y compris les USA."

    Pour arriver en finale, l'Australie espère pouvoir continuer à compter sur l'inlassable travail de la quasi inarrêtable Liz Cambage. L'intérieure est une des favorites pour le titre de MVP de la compétition - du moins selon l'avis des fans.

    "Le match contre la Chine était un autre exemple de l'impact de Liz, mais nous avons pu lui accorder pas mal de repos au cours du match," indique Whitcomb. "Tout le monde a contribué à ce succès et je pense que c'est grâce à notre performance collective que nous avons pu prendre rapidement le match en mains. C'est de très bon augure pour la suite du tournoi.

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    The sweep continues... 😤 @ECambage #FIBAWWC #Undefeated

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    "Nous la cherchons souvent au début des matches, parce qu'elle attire beaucoup d'attention sur elle. Si cela ne la met pas en bonne position, cela crée des espaces pour quelqu'un d'autre. C'est donc assez simple de jouer en passant par elle, comme c'est une excellente passeuse et qu'elle lit très bien le jeu. C'est toujours notre point de départ et les choses s'enchaînent ensuite assez naturellement.

    "Elle est bien sûr très efficace. Dans un match (contre la Turquie lors du dernier match de la phase de groupes), elle a réussi un 11-sur-11 en première mi-temps, donc c'est clair que tu dois continuer à lui donner le ballon. Si elle se fait doubler, elle est capable de trouver ses coéquipières qui ont la main chaude, comme cela a été le cas contre la Chine avec Bec Allen et Stef Talbot.

    "Elle sait vraiment bien trouver les bonnes personnes. Nous venons jouer au basketball à chaque match, nous essayons d'imposer notre style et nous faisons de notre mieux pour nous adapter à la défense de notre adversaire. Nous pouvons compter sur plusieurs joueuses talentueuses qui savent lire le jeu.

    "Je pense que notre style change quand elle n'est pas sur le terrain. Peut-être courons-nous un peu plus et cherchons-nous plus de solutions aux tirs extérieurs," conclut Whitcomb.

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