Le Canada se sent prêt à franchir les quarts de finale
TENERIFE (FIBA Women's Basketball World Cup 2018) - Nayo Raincock-Ekunwe et le Canada essaieront de démontrer vendredi qu’ils méritent leur place en demi-finale d’un tournoi mondial et qu’ils savent...
TENERIFE (FIBA Women's Basketball World Cup 2018) - Nayo Raincock-Ekunwe et le Canada essaieront de démontrer vendredi qu’ils méritent leur place en demi-finale d’un tournoi mondial et qu’ils savent gérer la pression qui accompagnent le fait de devoir affronter une des équipes favorites en chemin.
Les Canadiennes aborderont ce quart de finale de la Coupe du Monde féminine FIBA 2018 contre l’Espagne dans la peau des challengers. Sur le papier, les deux nations semblent pourtant très proches l’une de l’autre.
Toutefois, une des grandes différences est que l’Espagne a pour ainsi dire pris pour habitude ces dernières années de disputer des finales mondiales, comme par exemple à la dernière édition de cette compétition et aux JO de Rio.
De son côté le Canada, une nation pourtant extrêmement talentueuse, n’a pour l’heure fait que frapper à la porte. Les Canadiennes ont perdu 63-52 en 2014 à Istanbul, perdant également au même stade contre les USA aux JO de Londres 2012 et contre la France aux JO de Rio 2016.
La dernière fois que le Canada a joué une demi-finale de Coupe du Monde féminine, c’était en 1986. Le moment est donc venu de pousser la porte et d’enfin se mêler à la lutte pour les médailles.
"Nous avons beaucoup travaillé avec notre psychologue du sport cet été - en faisant énormément d’entraînement mental," dit Raincock-Ekunwe. "Je pense que c’est une question de force mentale, de ne pas se laisser envahir par la pression intrinsèque du match. Je crois que c’est ça qui nous a coûté par le passé. Il faut réussir à rester calme tout au long de la rencontre.
"L’Espagne va jouer dur, c’est sûr. Cela fait un moment que nous ne l’avons plus affrontée, mais je trouve que nous nous valons. Elle a de bonnes intérieures qui sont très athlétiques et des arrières intelligentes. Cela va à être un match très intéressant."
Les feux sont au vert pour le Canada.
Les Canadiennes étaient assez largement menées par la France lors du dernier match de la phase de groupes, mais elles sont parvenues à se rebeller pour renverser la situation et finir au premier rang du groupe. C’est Raincock-Ekungwe qui a montré la voie à suivre à ses coéquipières.
From -15 to +11! Canada overcome a double digit deficit, go on and win by double figures in a direct duel with France for the first place in #FIBAWWC Group A
— FIBA (@FIBA) September 25, 2018
Highlights @CanBball 🇨🇦vs🇫🇷 @FRABasketball ⤵ pic.twitter.com/dLxN9NYDbP
"Je suis très contente de notre performance,” avoue-t-elle. "Terminer en tête du groupe et se qualifier directement pour les quarts de finale était notre objectif en venant ici, et c’est précisément ce que nous avons réussi à faire.
"Je suis très fière de l’équipe."
Ce résultat a permis aux Canadiennes de profiter de deux jours de congé et pour Raincock-Ekunwe, cela signifie qu’elles ont pu augmenter l’intensité des entraînements.
"Beaucoup va dépendre de notre manière de nous entraîner - nous ne pouvons pas nous laisser aller. Nous devons nous pousser les unes les autres pour obtenir le meilleur de chacune," avertit-elle. "Si nous nous entraînons très bien, nous serons prêtes."
FIBA