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    Les derniers 'Power Rankings'

    TENERIFE (FIBA Women's Basketball World Cup 2018) - La Coupe du Monde féminine FIBA 2018 est cette fois sur le point de débuter. Voici nos derniers 'Power Rankings'...

    TENERIFE (FIBA Women's Basketball World Cup 2018) - La Coupe du Monde féminine FIBA 2018 est cette fois sur le point de débuter. Voici nos derniers 'Power Rankings' :

    RANG

    PAYS

     +/-

     

    1

    (USA) Il y a eu passablement de changements dans l'effectif par rapport aux compétitions précédentes, avec notamment l'arrivée de la coach Dawn Staley, qui dirigera son premier tournoi à la tête du Team USA. Mais quand vous pouvez vous appuyer sur des légendes comme Diana Taurasi et Sue Bird, et qu'en plus vous avez la MVP de la WNBA Breanna Stewart à leurs côtés - plus plein d'autres joueuses talentueuses - vous ne pouvez qu'aborder cette Coupe du Monde avec sérénité. De loin les favorites pour le titre.

    2

    (ESP) Parfaites en préparation, en dépit de quelques petites hésitations, les Espagnoles ont fait preuve d'intensité et elles semblent transcendées à l'idée d'évoluer à la maison. Reste à savoir si elles sont assez solides dans la raquette et si AlbaTorrens retrouvera toute sa superbe - mais la MVP du FIBA Women's  EuroBasket sait reconnaître le bon moment pour frapper. L'Espagne est armée pour jouer une troisième finale mondiale de suite.

     

    (FRA) Nous avons déjà parlé des 60 ans sans monter sur le podium. Cette fois, la France a les atouts nécessaires pour figurer sur le podium. Les Françaises doivent viser haut, et elles sont apparues à leur avantage en préparation, en particulier contre le Canada. Sandrine Gruda, Endy Miyem, Alexia Chartereau et Helena Ciak proposent beaucoup de solutions dans la raquette, Marine Johannès fait comme à son habitude le spectacle en y ajoutant l'efficacité, Valériane Ayayi est une menace et si Olivia Epoupa arrive à garder son calme à la mène, elles se mêleront à coup sûr à la course aux médailles.

     

    (CAN) Au vu de sa remarquable préparation, tout porte à croire que le Canada peut viser une place au moins en demi-finale. Les Canadiennes sont les tenantes du titre de la Women's AmeriCup et plusieurs semblent prêtes pour les défis à venir. La coach Thomaidis a tellement d'options à tous les postes, même si un peu ironiquement, il manque une vraie leader à cette équipe en termes de productivité dans les moments les plus cruciaux. La blessure de Kayla Alexander leur porte préjudice, mais tous les autres signaux sont au vert actuellement. 

     

    (AUS) L'Australie a été secouée par une série de blessures et elle apparaît très affaiblie à la distribution. Elle a tout de même dans ses rangs une des plus grandes stars du basket féminin avec Liz Cambage sous les paniers et quelques prometteuses jeunes joueuses comme Alanna Smith et Ezi Magbegor, qui seront là pour les dix prochaines années. A-t-elle les ressources nécessaires pour atteindre le podium? Peut-être. Mais nous ne partageons pas l'optimisme de la légendaire Lauren Jackson, qui voit les Opals aller décrocher l'or !

    (BEL) Privée d'Ann Wauters pour la majeure partie de la préparation et tout heureuse qu'Emma Meesseman n'ait pas subi une blessure plus grave, la Belgique est prête. Elle a gagné quelques gros matches amicaux malgré l'absence de ses leaders, ce qui est très bon signe. La question : Wauters sera-t-elle à son meilleur niveau et si oui, arrivera-t-elle à le conserver tout au long du tournoi ? Kim Mestdagh devra se montrer adroite à distance.  Avec Meesseman, elle détient une athlète de classe mondiale, et les remplaçantes auront à cœur de prouver qu'elles méritent d'être là.

    (JPN)  - Le forfait de sa pièce maîtresse de WNBA Ramu Tokashiki posera des problèmes au poste bas pour le Japon, dont la rotation intérieure vient de perdre un élément majeur. Toutefois, les Japonaises ont démontré pourquoi elles sont les championnes d'Asie via de solides performances en préparation - en poussant notamment l'Espagne dans ses derniers retranchements, ce qui lui vaut de grimper à notre classement. Après avoir perdu tous ses matches en 2014, le Japon vivrait comme une vraie déception le fait de ne pas se qualifier pour les quarts de finale. Son équipe déborde d'énergie, d'intensité défensive, de shooteuses et de talent. Manami Fujioka pourrait reprendre le rôle de leader de sa sélection.

    (CHN) Petit recul pour la Chine, qui n'a pas terminé sa préparation avec un bilan positif en matches amicaux - même si elle en a joués plus que les autres nations et que du coup son homogénéité devrait être la plus grande. Les Chinoises ont pour la première fois depuis longtemps battu le Japon - même s'il manquait des joueuses clés en face. Sun Mengran, Yueru Li et lLi Meng seront décisives pour redorer un blason quelque peu terni depuis quelques années. Son match contre la Lettonie sera capital.

    (TUR) Les Turques ont alterné le bon et le moins bon en préparation, mais elles ont tout de même prouvé qu'il ne fallait pas les sous-estimer. Peut-être aussi parce que le destin leur a été, sur le papier du moins, plutôt favorable lors du tirage au sort. Elles progressent dans notre classement, probablement pas aussi haut que certains l'espéraient. Mais c'est seulement lorsque la compétition commencera que la Turquie pourra montrer comment elle s'en sort en l'absence de plusieurs vétérans sur lesquelles elles avaient pu compter par le passé.

    10

    (LAT) - En se basant sur les résultats obtenus en préparation, il est difficile d'avoir un avis tranché sur la Lettonie. C'est une équipe imprévisible et même le coach Martin Zibarts ne sait pas vraiment le visage que son équipe va montrer. Les Lettones débarquent toutefois à Tenerife avec un moral gonflé à bloc, suite à la large victoire contre la Grèce. L'arrivée de l'ailière de Syracuse Digna Strautmane est une formidable nouvelle - surtout qu'elle sera associée à la très adroite tireuse à trois points de NCAA Kitija Laksa.

    11

    (KOR) Nous espérons que la Corée ne misera pas tout sur Park Jisu, qui n'avait que 15 ans lorsqu'elle avait mené son pays en 2014. Encore adolescente, c'est certes elle qui détient les clés de son équipe, mais il lui faudra être bien entourée par ses coéquipières Danbi Kim et Yung Hui Lim. Elles devront se montrer fortes mentalement et croire en elles, car cela fait longtemps que la Corée n'est plus allée loin dans une compétition majeure.

    12

     

     (ARG) Les récentes défaites de son équipe ces dernières semaines ont dû faire beaucoup réfléchir le coach Cristian Santander. Le plus inquiétant est l'écart à chacune de celles-ci, les Argentines n'étant pas très dangereuses en attaque et affichant des lacunes à l'intérieur. Elles doivent se ressaisir et pouvoir compter sur leur défense pour rester au contact dans les matches. Tout le monde connaît Meli Gretter, mais d'autres sauront-elles se mettre en évidence ? Par exemple Victoria Llorente, remarquable au niveau jeunesse ces dernières années ?

    13

    (NGR) Même si ce n'est peut-être qu'un instinct plutôt qu'un raisonnement objectif, cette équipe du Nigeria a quelque chose de spécial. Les attentes et l'excitation sont grandes autour de cette sélection capable de frapper un grand coup pour le basketball féminin africain, ce d'autant qu'elle se trouve dans un groupe tout à fait à sa portée. Les championnes continentales aligneront de l'expérience WNBA et EuroLeague Women avec Adaora Elonu, quie sera entourée de joueuses de qualité telles qu'Evelyn Aktahor et Ezinne Kalu. Vont-elles confirmer notre choix de les avoir fait gagner quelques rangs ?

    14

    (GRE) Pour être honnête, ses résultats en préparation ont été médiocres, achevant celle-ci sur une très large défaite contre la Lettonie. Mais pour une équipe avec autant de joueuses expérimentées, on peut s'attendre à voir tout autre chose une fois que le tournoi débutera. Elles se feront certainement un mâlin plaisir à faire mentir ceux qui doutent d'elles, comme d'habitude. Nous avons choisi de leur faire gagner un rang. Peut-être que le succès de la Grèce dépendra de ses jeunes stars en devenir, comme par exemple l'électrisante arrière Eleanna Christinaki.

    15

    (PUR) Les débutantes sont prêtes à prendre part à leur toute première #FIBAWWC, avec la confiance accompagnant le titre du Women's CentroBasket remporté le mois dernier. Toutefois, la différence de niveau sera énorme et elles sont dans ce que beaucoup considèrent comme le pire groupe (avec deux champions continentaux : Espagne et Japon). Le vrai objectif sera d'être compétitives et une victoire serait déjà en soi fantastique. Mais à part le talent offensif de Jennifer O'Neill, les Portoricaines semblent manquer d'arguments en attaque. L'expérience de Yolanda Jones sera précieuse.

    16

    (SEN) Durant la préparation, rien n'a laissé suggérer que le Sénégal pourrait occuper dans ce tournoi un autre rang que le dernier. Avec une préparation courte et peu d'attentes, le Sénégal n'a aligné par exemple que huit joueuses contre la France. De quoi mettre au grand jour son manque de profondeur. Pour créer une surprise, il faudra que la MVP du FIBA Women's AfroBasket Astou Traoré soit exceptionnelle.

    *N.B. : Les 'power rankings' sont complètement subjectifs et ils ne sont en aucun cas un système de classement réel et précis. Tous les commentaires n'engagent que le(s) rédacteur(s).

    Les précédents 'Power Rankings' peuvent être consultés ICI.

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