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    Power Rankings: qui pour contrarier les USA ?

    TENERIFE (FIBA Women's Basketball World Cup 2018) - Il ne reste plus que quelques semaines avant le plus grand événement de l'année. Alors que les équipes commencent leur préparation...

    TENERIFE (FIBA Women's Basketball World Cup 2018) - Il ne reste plus que quelques semaines avant le plus grand événement de l'année. Alors que les équipes commencent leur préparation pour la Coupe du Monde féminine FIBA 2018, voici nos premiers 'Power Rankings' pour la compétition à Tenerife.

    RANG

    PAYS

    +/-

     

    1

    (USA) Si vous voulez savoir pourquoi les USA sont les grands favoris à leur succession, regardez l'effectif à leur disposition, truffé de stars de WNBA et d'EuroLeague Women, leurs récents résultats en matches amicaux et la liste des joueuses qui ne seront pas de la partie. Les USA sont tellement impressionnants que même sa seconde équipe pourrait finir sur le podium, non ?

    2

    (AUS) L'Australie devra composer sans ses légendes Lauren Jackson ou Penny Taylor, et sans Marianna Tolo, blessée. Mais les Opals ont de nombreuses autres options - y compris en ce qui concerne la joueuse naturalisée. Avec Liz Cambage, dotée d'une énorme capacité à dominer sous les paniers, elles ont de quoi déchaîner les passions.

    (ESP) Avec l'appui de leur public, les championnes d'Europe en titre aspirent à une place sur le podium. Toutefois, la perte sur blessure de l'expérimentée et excellente défenseur Sancho Lyttle pourrait leur coûter cher. L'ailière de WNBA Astou Ndour a démontré aux JO de Rio qu'elle sait être brillante.

    (BEL) Du calme, nous savons que cela vous surprend de trouver la Belgique aussi haut. Il nous semble juste qu'elle est dans une période faste. En plus, elle n'aura rien à perdre à l'occasion de sa toute première apparition à l'événement. Avec  deux joueuses de classe mondiale telles qu'Emma Meesseman et Ann Wauters, les Belges pourraient aller loin dans la compétition - pour autant que leurs arrières et leurs ailières savent saisir leur chance.

    (FRA) Il faut avoir une bonne mémoire pour se souvenir de la dernière fois que la France est montée sur le podium de cette compétition : il y a 65 ans ! L'équipe a du talent, des stars montantes et de l'expérience, de quoi finir dans le trio de tête. Mais la retraite internationale de la légendaire meneuse Céline Dumerc a laissé un vide au poste clé.

    (CAN) Peut-être qu'à la suite de ses mauvais résultats en préparation plus tôt dans le mois contre la Chine et le Japon, le Canada devrait être classé plus bas. Mais il faut toutefois rappeler que les leaders Kia Nurse et Katherine Plouffe n'étaient pas là en Asie. Nous restons convaincus qu'avec un effectif au complet, les Canadiennes peuvent frapper un grand coup à Tenerife.

    (JPN) À en juger de sa forme récente, en plus d'être champion d'Asie en titre, il y a fort à parier que le Japon sera la meilleure nation d'Asie et qu'il prendra part aux quarts de finale. Avec une Ramu Tokashiki loin des distractions de la WNBA, les perspectives semblent vraiment bonnes pour Tom Hovasse et son équipe débordante d'enthousiasme et d'énergie.

    (CHN) Est-ce enfin le tournoi de la rédemption pour la Chine ? Au cours des récentes années, le Japon lui a piqué sa place au sommet de la hiérarchie continentale. En plus, l'Australie est venue se mêler à la lutte en intégrant la Zone Asie. Mais quand vous pouvez aligner l'une des plus grandes stars montantes du basketball féminin FIBA avec Yueru Li, cela vous donne des raisons d'espérer briller à nouveau.

    (LAT) Avec un habile mélange d'expérience et de jeunesse, la Lettonie revient sur la scène mondiale pour la première fois depuis les JO de Pékin, en 2008. Il reste encore quelques rescapées de cette aventure, notamment la toujours jeune Gunta Basko Melnbarde. Toutefois, tous les regards seront tournés vers la nouvelle génération, en particulierl'étoile montante Kitija Laksa, dont l'adresse au tir risquent de faire de gros dégâts.

    10

    (KOR) Il n'y a pas d'attentes autour de la Corée. Cela en fait-il un dangereux outsider ? Emmenée par le phénomène Park Jisu, désormais connue dans le monde entier après son apparition en WNBA, la Corée est à prendre au sérieux. L'équipe manque de profondeur, mais dans un bon jour, il faudra beaucoup s'en méfier.

    11

    (GRE) La Grèce a démontré lors du FIBA Women's EuroBasket 2017 qu'elle adore être écartée de la course aux place d'honneur et n'avoir qu'un rôle d'outsider. Alors peut-être sommes-nous en train de lui rendre service en la classant si bas. Les performances de l'an dernier à Prague étaient-elles dues à la chance, ou les expérimentées Evina Maltsi, Stella Kaltsidou et Cie ont-elles les moyens de confirmer un éventuel renouveau ?

    12

    (ARG) Même si l'Argentine a poussé le Canada dans ses derniers retranchements et qu'elle est ainsi passé tout près du titre au Women's AmeriCup 2017, il est difficile de dire combien de joueuses de classe mondiale il lui reste. Son très respecté coach Cristian Santander devra faire des miracles et Meli Gretter absolument briller. Sa dernière apparition à la compétition remonte à 2010. À elle de donner tort aux pronostiqueurs.

    13

    (TUR) Avec des sélections jeunesse à la peine et une forte pression sur la sélection senior pour maintenir sa place dans l'élite mondiale fémimine, la Turquie s'en sortira-t-elle ? Elle n'a jamais disputé de tournoi majeur sans son duo légendaire Nevriye Yilmaz-Birsel Vardarli Demirmen. À quoi faut-il s'attendre ? La fin d'une ère ?

    14

    (NGR) Alors que le nouveau coach Otis Hughley apporte de l'expérience acquise comme assistant en NBA et coach de la sélection féminine du Taipei chinois, son arrivée tardive dans la préparation pour une compétition aussi importante pourrait avoir coupé la dynamique victorieuse lancée l'an dernier avec le titre continental. L'équipe est talentueuse, mais l'annonce récente de la retraite internationale de Ndidi Madu a encore un peu plus compliqué les choses.

    15

    (PUR) En tant que néophytes dans le tournoi, difficile de faire un pronostic. Même si l'expérimenté coach Jerry Batista arrive à tirer le meilleur de ses joueuses, la tâche s'annonce ardue pour elles. Le Porto Rico est concentré sur l'accueil du CentroBasket Women ce weekend, donc la compétition à Tenerife n'occupe pas - encore - son esprit. Peut-être qu'une médaille d'or décroché sur ses terres lui permettra de grimper au classement.

    16

    (SEN) Le Sénégal s'en remettra à tout le talent de la MVP du FIBA 2017 Women’s AfroBasket Astou Traoré pour rivaliser avec ses adversaires. Sans elle et Mame-Marie Sy Diop, l'équipe apparaît très unidimensionnelle et facile à contenir à ce niveau. Son bilan (2-13) au cours de ses trois dernières apparitions dans la compétition ne parlent pas non plus en sa faveur. Pour rappel, le Sénégal a perdu tous ses cinq matches la dernière fois.

    *N.B. : Les 'power rankings' sont complètement subjectifs et ils ne sont en aucun cas un système de classement réel et précis. Tous les commentaires n'engagent que le(s) rédacteur(s).

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