Les 12 néophytes en Coupe du Monde féminine FIBA à suivre de près
TENERIFE (FIBA Women’s Basketball World Cup 2018) – À Tenerife, un bon nombre de joueuses participeront à leur première Coupe du Monde féminine FIBA.
TENERIFE (FIBA Women’s Basketball World Cup 2018) – À Tenerife, un bon nombre de joueuses participeront à leur première Coupe du Monde féminine FIBA.
Voici une sélection des filles que nous vous recommandons de suivre de très près durant cette compétition :
Elena Delle Donne (USA)
Un des visages les plus familiers du basketball féminin, l’ancienne ‘WNBA Rookie of the Year’ et ‘WNBA MVP’ est extrêmement technique pour une femme de sa taille. Delle Donne inspire le respect de toutes. Même s’il lui aura fallu un peu de temps pour faire ses premiers pas en sélection senior dans un tournoi majeur, elle voudra ajouter un titre mondial à son palmarès qui compte déjà une médaille d’or olympique gagnée à Rio. Elle pourrait même débarquer à Tenerife auréolée du titre WNBA 2018, puisqu’elle a guidé les Washington Mystics jusqu’en finale. Quoi qu’il en soit, c’est bien elle la principale tête d’affiche de toutes celles qui prendront pour la première fois part à cet événement.
Emma Meesseman (Belgique)
Meesseman doit avoir un drôle d’arrière-goût en bouche, elle qui a choisi de faire l’impasse sur la saison WNBA pour se concentrer sur l’équipe nationale de Belgique, puisqu’en son absence, ses Washington Mystics ont atteint les finales WNBA. Gageons que cela lui donnera encore plus envie de réussir un grand tournoi en Espagne, pour autant qu’elle récupère complètement d’une blessure inquiétante contractée dans le cadre d’un tournoi de préparation à Valence. Toute la Belgique et les fans de basketball du monde entier se sont réjouis d’apprendre que sa blessure n’était finalement pas aussi grave que pressentie. La MVP de l’EuroLeague Women en titre a conduit la Belgique vers une médaille de bronze historique l’an dernier au FIBA Women’s EuroBasket à Prague, où elle a figuré dans le “5 majeur” de la compétition.
Astou Ndour (Espagne)
Deux ans après ses débuts à l’échelon mondial avec son pays d’adoption aux JO, Ndour va enrichir son palmarès d’une participation à une Coupe du Monde féminine FIBA. L’ailière a démontré toute sa puissance à Rio, avec 13.2 points et 8.2 rebonds de moyenne par match, de quoi faire oublier Sancho Lyttle, alignée habituellement comme joueuse naturalisée. Ndour détiendra les clés du jeu intérieur de l’Espagne, hôte du tournoi. Elle devra gérer la pression de ses adversaires et celle issue des attentes des fans espagnols présents à Tenerife. Toutefois, c’est une joueuse dont les progrès sont constants et sur laquelle ses coéquipières pourront certainement compter.
Melisa Gretter (Argentine)
Après une période de disette longue de 70 ans, la distributrice a permis à l'Argentine d'enfin soulever le trophée au South American Women's Championship, décrochant au passage le titre de MVP au terme d'une finale passionnante contre le Brésil, rival de toujours. Gretter et Cie aborderont ainsi leur toute première Coupe du Monde féminine FIBA avec le plein de confiance. Gretter a aussi récemment été désignée MVP des playoffs brésiliens. Elle surfe en ce moment sur la vague et elle semble prête à éblouir les fans présents à Tenerife avec son style électrisant.
Eleanna Christinaki (Grèce)
Emmenée par un noyau de joueuses - Evanthia Maltsi, Lolita Lymoura et Styliani Kaltsidou - depuis longtemps membres de la sélection jusqu'en demi-finale du FIBA Women's EuroBasket 2017, la Grèce est en attente de voir percer la nouvelle génération. Celle-ci est incarnée par Christinaki. Impressionnante en NCAA avec Maryland, l'arrière s'est déjà illustrée l'an passé dans la capitale tchèque, ainsi que lors des Éliminatoires pour le FIBA Women's EuroBasket 2019, où son adresse aux tirs a fait des malheurs. Pressentie comme la futur star de la Grèce, elle essaiera de profiter de son premier tournoi mondial pour démontrer tout son talent offensif.
Nayo Raincock-Ekunwe (Canada)
Alors que la plupart de ses coéquipières ont participé à la Coupe du Monde féminine FIBA d'il y a quatre ans en Turquie ou même en République tchèque en 2010, Raincock-Ekunwe est sur le point de faire ses premiers pas dans cette compétition prestigieuse. La puissante ailière fait partie des joueuses ayant le plus progressé au cours des récentes saisons dans le basketball européen de club. Elle a déjà pris part à plusieurs tournois importants, notamment les JO de Rio 2016. On s'attend à ce qu'elle marque de sa présence le tournoi à Tenerife. Avec des minutes en WNBA et un contrat avec Tango Bourges Basket en poche, elle attirera en tout cas beaucoup d'attention en Espagne.
Ezinne Kalu (Nigeria)
Lorsque le Nigeria a décroché son troisième titre continental au FIBA Women's Afrobasket 2017, il n'y a pas que la MVP Evelyn Aktahor qui s'est illustrée. L'énergie contagieuse, l'intensité et le jeu de Kalu expliquent aussi en grande partie ce triomphe. Avec elle, l'Afrique détient un talent de plus à suivre de près à Tenerife. Kalu ne passera à coup sûr pas inaperçue, tant elle déborde de combativité et de fierté. Attendez-vous à ce qu'elle conduise le Nigeria vers quelques surprises dans les Îles Canaries.
Alanna Smith (Australie)
L'Australie est l'une des premières nations à avoir dévoilé son effectif définitif pour la compétition. La présence de Smith n'a rien de surprenant, tant elle a brillé l'an passé lors de son premier tournoi au niveau senior. L'ailière a été remarquable à la FIBA Women's Asia Cup, quand bien même son pays s'est incliné de manière dramatique en finale contre le Japon. Smith a bouclé l'événement avec 10.8 points et 5.3 rebonds de moyenne par match. Elle fait partie de l'excitante nouvelle génération d'Opals, prêtes à commencer un nouveau chapitre de leur histoire. Ses talents sont reconnus depuis les Coupes du Monde U17 et U19 FIBA auxquelles elle a participé.
Marine Johannès (France)
Présente en équipe de France senior pour la première fois dans une compétition majeure lors des JO de Rio 2016, Johannès trouve quasiment toujours le moyen de se mettre en évidence à chacune de ses sorties. Ses débuts olympiques et européens (FIBA Women's EuroBasket 2017, avec une place en finale) derrière elle, c'est maintenant au tour de ses débuts dans la compétition mondiale. Que ce soit au tir, au dribble ou en pénétration, Johannès est le genre de joueuse qui trouvera à chaque fois le moyen de vous faire vous lever de votre siège - que vous soyez présent dans la salle ou devant votre TV chez vous. Cette arrière a vraiment le sens du spectacle.
Kitija Laksa (Lettonie)
Cette arrière-shooteuse est actuellement l'un des talents offensifs les plus attendus d'Europe. Elle a joué un rôle majeur dans la qualification de la Lettonie pour sa toute première Coupe du Monde féminine FIBA. Laksa a montré tout son potentiel lors du FIBA Women's EuroBasket 2017 à Prague et elle a confirmé en NCAA avec la University of South Florida. Son adresse aux tirs à trois points est affolante et son jeu ne se résume en plus pas seulement à ça. Tout le monde s'attend à ce qu'elle devienne le point d'ancrage du basketball féminin letton au cours de la prochaine décennie. Elle a les qualités techniques, la maturité et le mental pour répondre aux attentes placées en elle.
Manami Fujioka (Japon)
Membre de l'équipe qui a remporté la FIBA Women's Asia Cup l'an dernier à Bengaluru, lors de son tout premier tournoi majeur au niveau senior avec le Japon, Fujioka porte tous les espoirs de sa nation pour ses débuts dans cette compétition mondiale. Elle a été si impressionnante à l'occasion de ce premier titre continental qu'elle a trouvé une place dans le "5 majeur" de l'événement. Son style de jeu dynamique est déjà bien connu des observateurs qui l'ont vue à l'œuvre aux Coupes du Monde féminines U17 et U19 FIBA. Tout le monde est impatient de la voir en action à Tenerife.
Jennifer O'Neill (Porto Rico)
Le Porto Rico s'apprête à vivre un moment de grande fierté : ce sera en effet la toute première fois qu'il prendra part à cette compétition. Le mérite en revient grandement à O'Neill, qui fait de cette équipe un adversaire redoutable. Sa vivacité, sa technique et sa verve offensive ont propulsé sa nation vers le titre du Women's CentroBasket 2018 disputé à domicile le mois dernier, dont elle a été couronnée MVP devant des milliers de fans triomphants. Parviendra-t-elle à poursuivre sur sa lancée pour aider le Porto Rico à créer la surprise à Tenerife ?
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