PARIS & LILLE (France) - Le Tournoi Olympique Féminin de Paris 2024 a été passionnant jusqu'à la toute dernière action de la compétition. Il a été l'occasion pour certaines joueuses de faire forte impression avec le maillot de leurs équipes nationales.
Nous avons sélectionné pour vous celles qui ont été les plus grandes révélations de l'été.
Elise Ramette - Belgique
Statistiques moyennes : 9.5 aux évaluations, 7.2 points, 3.7 passes décisives - 43.8 % aux tirs, 41.7 % aux tirs à 3 PTS, 75.0 % aux LF
Considérée comme l'une des principales raisons de la qualification de la Belgique à l'issue de la phase de groupes à Lille, la grande question a été de savoir si la meneuse allait être capable de réussir le même genre de prestations dans la phase à élimination directe.
Et bien Ramette a continué à briller en quarts de finale et en demi-finales à Paris. Les Cats étaient souvent meilleures quand elle jouait. Ses statistiques ne sont en soi pas incroyables, mais pour une joueuse qui n'avait jusqu'ici que peut été utilisée en sélection nationale, ce tournoi marque une étape importante.
Jade Melbourne - Australie
Statistiques moyennes : 6.8 aux évaluations, 7.0 points, 2.8 passes décisives - 39.5 aux tirs, 100% aux LF
Avant le début du tournoi, une grande interrogation subsistait à la mène et Melbourne a semblé prête à assumer ce rôle. Elle a connu une entrée en matière difficile, comme toute l'équipe d'ailleurs, avec un revers contre le Nigeria en ouverture de compétition.
Mais Melbourne a alors fait part d'une belle force mentale pour réagir, et son équipe dans son sillage. Si elle poursuit sa progression, elle peut parfaitement être la leader des Opals pour les dix prochaines années. Courageuse, calme et talentueuse, elle joue avec un sourire aux lèvres et son amour pour le jeu est visible sur le terrain. Il lui faut juste travailler son tir extérieur et être un peu plus régulière pour améliorer sa ligne de statistiques.
Elle a été élue "Rising Star" du Tournoi Olympique Féminin de Paris 2024.
Trinity San Antonio - Puerto Rico
Statistiques moyennes : 10.7 aux évaluations, 7.3 points, 3.7 rebonds, 3.0 interceptions, 2.0 passes décisives - 60.0 % aux tirs, 100.0 % aux tirs à 3 PTS, 50.0 % aux LF
Le meneuse de 20 ans s'est illustrée avec la sélection portoricaine et elle est l'une des raisons qui ont failli permettre à son équipe de signer sa première victoire aux JO à deux reprises. Meilleure joueuse du tournoi aux interceptions, elle a affiché une grande détermination, en particulier en défense.
Elle a souvent su opérer les bons choix offensifs alors que ses coéquipières étaient à la peine. San Antonio peut devenir l'un des piliers de son équipe nationale au cours des prochaines années.
Alanna Smith - Australie
Statistiques moyennes : 15.8 aux évaluations, 11.5 points, 8.0 rebonds, 2.2 passes décisives - 52.0 % aux tirs, 41.7 % aux tirs à 3 PTS, 63.2 % aux LF
Même si Smith a 27 ans et est désormais double olympienne en plus d'avoir disputé une Coupe du Monde Féminine FIBA (en 2018), le tournoi de cet été lui a permis de démontrer qu'elle était capable d'avoir un réel impact sur la scène internationale.
Peut-être un brin revancharde après sa non-sélection pour le tournoi mondial de 2022 à Sydney, elle a joué avec détermination et intensité pour aider son pays à décrocher la médaille de bronze.
Nyara Sabally - Allemagne
Statistiques moyennes : 19.5 aux évaluations, 18.0 points, 9.0 rebonds - 45.0 % aux tirs, 90.0 % aux LF
Pour son tout premier tournoi majeur et même si elle n'a joué que deux fois la faute à une blessure, Sabally a montré qu'elle n'est pas destinée à vivre dans l'ombre de sa sœur Satou. Puissante, elle a elle aussi les moyens de devenir l'une des leaders de la sélection allemande.
L'ailière a été formidable dans la victoire historique contre la Belgique en ouverture de compétition. Laissée sur la touche, blessée, jusqu'au quart de finale contre la France, elle a signé un retour au jeu remarqué, quand bien même les Allemandes ont été éliminées par les Bleues.
FIBA