Ayayi veut revivre l’ambiance de 2013

PARIS (Tournoi de Qualification Olympique féminin FIBA 2016) – On ne connaît pas encore les douze Bleues retenues pour le TQO de Nantes. Mais Valériane Ayayi devrait en être.

L’ailière de Lattes-Montpellier sort en effet de la meilleure saison statistique de sa jeune carrière (12,1 points, 5,2 rebonds en 26 minutes). Mieux : collectivement, elle a remporté la Coupe de France face au rival historique, Bourges (68-57). Ayayi est repartie également avec le trophée de MVP de la finale sous le bras.

Au moment d’affronter Cuba puis la Nouvelle-Zélande lors du prochain TQO, il est donc fort probable de retrouver Ayayi sous le maillot bleu. Une compétition à domicile (13-19 juin, Nantes), du déjà vu pour Valériane.

On avait des frissons à tous les matches. Personnellement, c'était mon premier Euro et de pouvoir le vivre à domicile... c'était magique ! Je suis sûre que nos fans répondront présents et feront même mieux qu'en 2013 pour nous porter à notre objectif olympique. J'espère pouvoir revivre de tels moments cet été, si je suis sélectionnée. - Ayayi

La France est l’une des grandes nations du basket féminin des dernières années. Titrées à l’EuroBasket Women 2009, troisièmes deux ans plus tard, les Bleues sont même allées plus haut encore avec leur médaille d’argent olympique en 2012, à Londres.

A domicile en 2013, les tricolores ont buté sur l’Espagne en finale de l’EuroBasket et, l’année passée, bis repetita face à la Serbie.

A Nantes, les filles de Valérie Garnier devront aller chercher un des cinq billets olympiques si elles veulent voir Rio. Le chemin est simple : il leur faudra gagner au moins un match de groupe (Cuba, Nouvelle-Zélande) puis enchaîner en quarts de finale face à l’une des trois équipes du groupe B (Turquie, Argentine, Cameroun).

En cas de défaite en quarts, les Françaises devraient disputer deux matches supplémentaires pour aller chercher le dernier billet.

Chaque match est très important. Il ne faudra sous-estimer personne. On devra rester très concentrées pour ne pas se faire de frayeur.- Ayayi

Surtout qu’au TQO, les Bleues croiseront des équipes aux jeux très différents. Certaines iront sur jeu rapide, d’autres davantage sur jeu placé…

« Ça sera complètement différent de nos confrontations habituelles », conclut Ayayi. « Les styles de jeux de ces équipes-là sont totalement atypiques. Par exemple, elles prendront peut-être des tirs qu’on ne prendrait jamais. Du coup, il faudra bien se préparer, être très vigilant et appliquer le plan de la coach. »

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