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    La poursuite d'un rêve d'enfant efface toutes les peines

    BELGRADE (2016 FIBA Olympic Qualifying Tournaments) – Au cours de la 1ère mi-temps de la victoire de la République tchèque 87-71 contre le Japon, synonyme de qualification pour les demi-finales du TQO...

    BELGRADE (2016 FIBA Olympic Qualifying Tournaments) – Au cours de la 1ère mi-temps de la victoire de la République tchèque 87-71 contre le Japon, synonyme de qualification pour les demi-finales du TQO de Belgrade, le capitaine des Tchèques Jiri Welsch a plongé héroiquement pour sauver un ballon, finissant son saut sur le banc japonais.

    L'arrière de 36 ans semblait un peu secoué par sa chute, mais il s'est vite relevé pour retourner au combat comme si de rien n'était. Welsch, joueur le plus capé dans l'histoire de l'équipe de République tchèque, a indiqué à FIBA.com qu'il ne laisserait pas des ecchymoses briser sa quête d'histoire.

    "Je regarde les JO depuis que je suis tout petit et pour moi, c'est la plus grande fête mondiale du sport, pas seulement du basketball." - Welsch

    FIBA.com : Combien de fois êtes-vous tombé comme ça depuis vos débuts en équipe nationale senior, en 1999 ?
    Welsch: Un nombre incroyable de fois (il rit). Mais c'est ce qui rend le port du maillot national spécial. Il n'est pas question d'argent, tout le monde est là par fierté et par envie. C'est notre caractère, c'est notre manière de jouer, en se battant sur chaque ballon, et en tant que capitaine, je dois montrer l'exemple.

    "La Serbie est une des meilleures équipes au monde, pas seulement d'Europe. Beaucoup de choses peuvent toutefois se passer en 40 minutes." - Welsch

    FIBA.com : Si la République tchèque gagne samedi une place pour ses premiers JO, oublierez-vous tous les coups reçus en cours de route ?
    Welsch: (Il rigole) C'est clair ! Ce serait un rêve qui deviendrait réalité, parce que je regarde les JO depuis que je suis tout petit et pour moi, c'est la plus grande fête mondiale du sport, pas seulement du basketball. D'en faire partie serait l'accomplissement de ce rêve que j'ai toujours eu, et nous ne sommes désormais plus qu'à deux matches d'y arriver.

    FIBA.com : Que devrez-vous réussir à faire juste, en équipe, pour battre l'hôte - et le favori - du tournoi, la Serbie, vendredi en demi-finale ? Quelles sont ses faiblesses ?
    Welsch: La Serbie a toujours des équipes très talentueuses, elle peut compter sur des joueurs extrêmement technique, et elle entre sur le terrain avec une fierté rare et pleine de confiance. C'est ce qui fait que la Serbie est une des meilleures équipes au monde, pas seulement d'Europe. Elle aura l'appui de ses nombreux fans et nous devrons être à notre meilleur niveau. Nous ne sommes pas les favoris de ce match, mais beaucoup de choses peuvent toutefois se passer en 40 minutes. Si nous voulons aller à Rio, nous devons battre les meilleurs, et les Serbes en font partie.

    FIBA.com : Est-ce qu'une victoire contre la Serbie, chez elle, représenterait votre plus grand accomplissement au cours de votre carrière longue de 17 ans en équipe nationale ?
    Welsch: Je me souviens de l'EuroBasket 1999, quand nous avions battu une très grosse équipe de Lituanie et une solide formation grecque. Ces succès étaient mémorables. Si nous gagnons vendredi, ça aurait sa place au même endroit. Nous seront de nouveau les challengers, nous devrons jouer dur et essayer de les surprendre. Ça serait quelque chose d'énorme, mais même si nous les battons, il y aurait encore un match à gagner.

     

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