FIBA Basketball

    La Grèce monte en puissance

    ISTANBUL (2016 FIBA Olympic Qualifying Tournaments) - La Grèce a de quoi séduire, à une semaine du début du Tournoi de Qualification Olympique (TQO) de Turin.

    ISTANBUL (2016 FIBA Olympic Qualifying Tournaments) - La Grèce a de quoi séduire, à une semaine du début du Tournoi de Qualification Olympique (TQO) de Turin.

    L'équipe nationale grecque vient en effet d'enregistrer deux succès contre la Turquie - qui elle se prépare à disputer le TQO de Manille - et ses joueurs majeurs sont en forme.

     

    Le coach de la Grèce Fotis Katsikaris disposera, suite à l'arrivée lundi de l'expérimenté arrière Stratos Perperoglou, d'un atout de plus dans sa manche.

    À l'issue de la pourtant large victoire contre les Turcs, 78-52 à Athènes, Giannis Bourousis a dit qu'il y a avait encore une bonne marge de progression.

    "L'équipe n'est pas encore prête," dit-il. "Nous avons fait preuve d'énergie et nous avions tous envie d'aider et de gagner. Cette année, nous sommes plus athlétiques, mais nous avons beaucoup de nouveaux joueurs qui ont besoin de prendre confiance sur le terrain.

    "Nous aimerions développer un jeu rapide, mais nous devons aussi nous concentrer sur la défense et être prêts à affronter des défenses resserrées."

    Les Turcs ont été bien plus résistants dimanche soir à domicile, mais la Grèce s'est tout de même imposée, 75-70.

    Deux des joueurs les plus excitants de la Grèce, Giannis Antetokounmpo et Kostas Koufos, ont inscrit respectivement 17 et 11 points.

    Les attentes sont grandes autour des deux joueurs qui s'étaient montrés à leur avantage au dernier EuroBasket disputé en Croatie et en France.

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    "C'était un meilleur test pour nous, comparé au premier match joué à Athènes," indique Katsikaris. "Nous nous attendions à ce que la Turquie soit plus performante, surtout en défense et en défense de transition, et cela nous a aidés, afin de voir notre réaction quand le jeu est plus posé.

    "Nous avons perdu beaucoup trop de ballons, mais nous avons vu deux choses positives : nous avons été meilleurs pour lire la défense turque et tirer profit des ses faiblesses, et nous avons à nouveau bien défendu.

    "Nous avons su mettre la pression sur la balle et obtenir des paniers faciles, en particulier quand le match était serré. D'un autre côté, nous avons laissé trop de tirs ouverts à trois points. Nous devons mieux communiquer en défense. Sur l'ensemble, c'était un bon test dans l'optique du TQO."

    Un des joueurs grecs, Dimitris Agravanis, a ajouté : "C'était bien pour nous que le match ait été serré et que ce sont les détails qui ont fait la différence. C'était une bonne répétition avant l'Italie. Nous savons que dans ce type de matches, le plus important est de pouvoir apprendre de ses erreurs. Nous avons perdu trop de ballons. Il faut que nous corrigions ça.

     

    "Un des points positifs est que nous nous sommes battus en défense, même si la Turquie a marqué des gros tirs ... Nous avons suivi notre plan de match, nous sommes restés solidaires. C'est ce que veut notre coach et c'est grâce à ça que nous avons gagné."

    La Grèce sait que les seules rencontres qui vont vraiment compter, ce sont celles qu'elle disputera à Turin. Le leadership de Bourousis, qui a souvent participé à de grosses batailles avec son pays, sera important.

    J'ai toujours à l'esprit quelque chose que Nikos Zisis m'a dit il y a deux ans, qu'en équipe nationale, tu dois être un soldat, peu importe le temps que tu passes sur le parquet, ou à quelle position. Il n'y a pas de place pour les egos. - Georgios Bogris

    "Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir," précise-t-il. "Les nouveaux doivent trouver leur identité, apprendre à aimer cette équipe et nous devons faire quelque chose de bien, tous ensemble. Pas besoin de grandes paroles.

    "Nous voulons travailler dur et faire de notre mieux. Nous verrons bien si ça suffit pour aller en finale à Turin, et ensuite aux JO."

    Des joueurs moins capés comme Georgios Bogris semblent être sur la même longueur d'ondes que Bourousis et les vétérans.

    "Il n'y a rien de mieux ou de plus grand que de jouer pour son équipe nationale," insiste Bogris. "J'ai toujours à l'esprit quelque chose que Nikos Zisis m'a dit il y a deux ans, qu'en équipe nationale, tu dois être un soldat, peu importe le temps que tu passes sur le parquet, ou à quelle position. Il n'y a pas de place pour les egos."

    Zisis a annoncé sa retraite internationale il y a quelques semaines.

    "J'ai eu la chance de le côtoyer durant une saison en sélection nationale, au cours de laquelle il m'a transmis cette manière de penser, qu'il n'y a pas d'egos ici, qu'il n'y a qu'une seule chose - l'équipe," poursuit Bogris.

    Les Grecs, No. 10 au classement mondial de la FIBA, auront droit à un autre vrai test mardi, quand ils affronteront la Serbie à Belgrade.

    Au TQO, la Grèce sera opposée au Mexique et à l'Iran dans le Groupe A, tandis que le Groupe B est composé de l'Italie, de la Tunisie et de la Croatie. Seul le vainqueur de ce TQO obtiendra le droit d'aller disputer les JO de Rio.

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