L'Américain Paul George impressionné par l'attaque serbe

RIO DE JANEIRO (Jeux Olympiques Rio 2016 ) - Les Etats-Unis sont invaincus, à la tête du Groupe A des Jeux de Rio de Janeiro. Mais après une victoire âprement disputée face à l'Australie et une autre très indécise face à la Serbie, tout le monde se demande si les doubles tenants du titre sont aussi forts qu'on le pensait.

Les Américains ont dû puiser dans leurs ressources pour jouer leur meilleur basket contre l'Espagne lors des deux dernières finales olympiques et à Londres, la Lituanie s'est avérée un coriace adversaire dans le tour préliminaire.

Ces joueurs internationaux, ils savent vraiment bouger sur le terrain. Ils savent vraiment comment couper. Il s'agit donc plus de leur manière d'attaquer qui nous a malmenés. - Paul George

A Rio, les Boomers et spécialement les Serbes ont posé beaucoup de problèmes aux États-Unis qui, malgré la victoire, ne semblent pas imbattables.

Le jeu de passe de la Serbie a été particulièrement impressionnant ce vendredi lors de la victoire des Américains 94-91. Milos Teodosic, le meneur de jeu serbe, a fait lever les foules avec sa capacité à trouver ses coéquipiers pour des shoots ouverts.

Paul George, l'un des meilleurs Américains de la nuit avec 12 points et 9 rebonds, a tenu à féliciter ses adversaires.

"Ces joueurs internationaux, ils savent vraiment comment se déplacer," a expliqué George. "Ils savent vraiment comment couper. Il s'agit donc plus de leur manière d'attaquer qui nous a eu à l'usure. On doit juste mieux travailler. A chaque point de ce match, nous étions en confiance, mais ils nous ont rendu la tâche compliquée à chaque occasion."

Carmelo Anthony, l'Américain qui participe à ces quatrièmes Jeux, ne tarissait pas d'éloges pour la Serbie lui aussi. Mais il a aussi précisé que la victoire était l'ultime objectif de son équipe.

"Ils ont joué extrêmement bien," a-t-il dit. "Ils ont joué dur, physique, ils ont marqué leurs shoots, mis en place leur attaque. Mais vous savez quoi ? Nous avons gagné, et c'est tout ce qui compte."

Kyrie Irving, qui est probablement le joueur américain le plus important de la sélection - l'homme qui a mené son équipe au titre de champion du Monde deux ans auparavant en Espagne - a expliqué qu'il n'y avait aucune raison de paniquer.

"Pour moi, nous devons juste trouver notre rythme," a-t-il déclaré. "Une fois que nous l'aurons trouvé, tout se passera bien."

FIBA