Beal déborde de confiance

WASHINGTON (Rio 2016 Olympics) - Bradley Beal fait partie des meilleurs joueurs de la NBA, et pas seulement par son talent. L'arrière des Washington Wizards est évidemment très fort techniquement, mais il y a quelque chose d'autre, de plus important, qui a permis au joueur de 22 ans de s'établir parmi les jeunes joueurs les plus respectés de la ligue, réputée pour sa grande compétitivité.

Il a en effet une vraie mentalité de gagnant, la conviction qu'il aura du succès. Aussitôt qu'il se fixe un but, il est certain d'y parvenir.

"Oui, c'est clair," dit-il à FIBA.com. "À la fin, il n'y a que ça qui compte."

Si tu crois avant tout en toi, tu ne devrais pas t'inquiéter, et faire ce que tu veux ou ce que tu estimes nécessaire. Si tu ne crois pas en toi, tes coéquipiers vont le sentir et ça peut vite devenir frustrant. Peu importe l'adversaire, ne doute pas de toi. Quoi que tu fasses, crois en ta réussite. C'est une de mes devises. - Beal

C'est la raison pour laquelle le joueur de 22 ans est persuadé qu'il portera un jour le maillot des USA dans un événement majeur. Il passera beaucoup de temps sur le terrain et sera décisif pour son équipe nationale.

Tout ça pourrait même déjà survenir cet été, lorsque les Américains prendont part au Tournoi Olympique de Rio de Janeiro, avec la ferme intention de remporter une troisième médaille d'or consécutive. Ou dans un futur proche. Quoi qu'il arrive, la star née au Missouri sera prête quand son tour viendra. Plus tôt cette année, Beal a été inclus dans la liste des présélectionnés pour le Team USA.

"Si je faisais partie de l'équipe définitive, j'adorerais jouer à Rio," reconnaît-il.

Beal a déjà représenté son pays avec une sélection jeunesse il y a deux étés.

En 2009, il était un des joueurs clés de la sélection qui avait remporté le Championnat des Amériques U16 à Mendoza, en Argentine, avec une moyenne de 19 points par match. L'année suivante, il avait tourné à 18.2 points par rencontre lorsque les USA avaient décroché le titre inaugural du Championnat du monde U17, à Hambourg (Allemagne).

Bradley Beal (USA) avait conduit son équipe au titre en 2010 à Hambourg

"C'était vraiment génial," dit-il à propos de ses deux expériences avec USA Basketball.

C'était un rêve devenu réalité d'être ce joueur sur un million aux USA qui a l'opportunité de jouer pour son pays. Depuis que j'ai intégré la structure, ça n'a été que famille et amour. Cela t'aide à réaliser ce que cela signifie de représenter une nation. Tu ne joues pas seulement pour toi, tu joues pour ton pays. Plus que tout, ça a été un de mes plus beaux accomplissements. - Beal

Washington n'a pas réussi à se qualifier pour les playoffs de la Conférence Est cette saison, alors que la franchise était arrivée jusqu'au deuxième tour en 2015. C'est une grande déception pour Beal, qui a néanmoins pu faire l'étalage de sa classe à plusieurs reprises.

L'arrière d'1.96m ne veut pas s'attarder sur l'exercice écoulé. Il préfère se tourner vers l'avenir.

Il est aussi conscient que pour devenir le joueur qu'il souhaite être, il doit continuer sa progression. Beal se réjouit de s'entraîner cet été pour préparer la prochaine saison. Il insiste sur l'importance d'être un athlète intelligent.

"Toutes les facettes de mon jeu ont évolué depuis mes débuts," affirme-t-il. "Tout ralentit un peu quand tu comprends comment la ligue fonctionne. J'essaie de plus me concentrer sur le jeu, d'en devenir un étudiant année après année. Le développement du 'QI basket' est primordial. Je me dois de progresser sur cet aspect chaque année."

FIBA