FIBA Afrique lance une formation en ligne sur la photographie du basket-ball
ABIDJAN (Côte d'Ivoire) - FIBA Afrique a lancé un cours de photographie en ligne qui réunit des hommes et des femmes qui sont derrière des appareils photo sur tout le continent
ABIDJAN (Côte d'Ivoire) - FIBA Afrique a lancé un cours de photographie en ligne qui réunit des hommes et des femmes qui sont derrière des appareils photo sur tout le continent. C’est une occasion de partager avec eux d'autres conseils sur la façon de prendre de belles photos pour mieux magnifier la balle au panier.
Au total, 66 photographes de la partie francophone de l'Afrique ont assisté au premier webinaire animé par Mohamed Thalal, le chef photographe de FIBA Afrique, et une autre session sera organisée avec les photographes anglophones.
"NOUS TRAVERSONS UNE PÉRIODE ASSEZ COMPLEXE MAIS NOUS CONTINUONS DE TRAVAILLER GRÂCE AUX NOUVEAUX OUTILS DE COMMUNICATION. PENDANT CETTE PÉRIODE DE PANDÉMIE, NOUS AVONS LANCÉ UNE SÉRIE DE WEBINAIRES POUR LES ENTRAÎNEURS, LES ARBITRES ET LES COMMISSAIRES TECHNIQUES."
Comme le dit le vieil adage anglais, "une image vaut mille mots". Les images de basket-ball racontent des histoires, surtout à une époque où les médias sociaux, en disent tellement que la barrière linguistique n'est plus un inconvénient sans solution.
Le directeur régional de FIBA Afrique, Alphonse Bile, a déclaré à FIBA.basketball : "Aujourd’hui, c'est le tour des photographes francophones. Le prochain webinaire sera consacré aux photographes anglophones. Comme vous le savez, la communication est un axe très important dans le développement du basket-ball".
Le basket-ball en Afrique a été documenté au fil des décennies grâce à des photographes qui capturent des moments de manière artistique et continuent à briser les barrières sur un continent divisé par la langue et, à plus d'un titre, par une culture. Les photos transcendent ces limites.
"C'est pourquoi nous avons pensé qu'il serait utile de donner aux photographes africains les éléments didactiques nécessaires afin de mieux couvrir les événements de basket-ball. Nous avons de très belles photos lors du FIBA AfroBasket et d'autres compétitions organisées par la FIBA ou FIBA Afrique. Il est nécessaire que nous ayons les mêmes normes pour les championnats de nos fédérations nationales membres", a expliqué Bile.
"Nous traversons une période assez complexe mais nous continuons de travailler grâce aux nouveaux outils de communication. Pendant cette période de pandémie, nous avons lancé une série de webinaires pour les entraîneurs, les arbitres et les commissaires techniques".
Le journaliste Burundais Armand Nisabwe, qui travaille pour le Ejo.bi, un site web burundais, est enthousiaste à propos des connaissances qu'il a acquises lors de la première session qui a eu lieu jeudi.
Il a déclaré : "C'était important parce qu'être photographe sportif est une chose et pouvoir couvrir un événement de la FIBA de manière professionnelle en est une autre. Je peux dire que cette formation a apporté une valeur ajoutée à ma carrière de photographe. Nous avons appris les directives de la FIBA et ce que l'on attend d'un photographe de la FIBA".
"C'était facile d'apprendre d'un autre photographe. Nous nous sommes retrouvés pendant cette session de travail parce que nous parlons la même langue et nous avons pu immortaliser l'événement. Maintenant, j'ai hâte de pouvoir couvrir un événement de la FIBA".
Des centaines d'autres photographes du continent bénéficieront de cette formation, une occasion unique de se familiariser avec les moyens modernes d’écrire des histoires par les images.
FIBA