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La course au MVP de la Basketball Champions League : Saison 7, troisième point de contrôle

Nous en sommes au Sweet 16 de la Basketball Champions League. Non seulement nous connaissons les équipes les plus chaudes, mais nous connaissons aussi les prétendants à la course au titre de MVP.

MIES (Suisse) - Fini la saison régulière, fini le Play-In, nous en sommes au Sweet 16 de la Basketball Champions League. Non seulement nous connaissons les équipes les plus chaudes, mais nous connaissons aussi les prétendants à la course au titre de MVP.

Maintenant, si vous avez déjà lu la rubrique "Help-Side", vous savez probablement que c'est de la folie totale. Elle n'a jamais été censée être sérieuse, elle a toujours été là pour opérer une rotation défensive une fois que tous les résultats et les statistiques commencent à vous battre en sortie de dribble, c'est là que ce genre d'article peut vous fournir une aide défensive et vous guider vers la clarté.

Dans le cas présent, avec autant de matchs en cours, vous avez probablement du mal à déterminer quels sont les principaux candidats au titre de MVP à la fin de la saison.

Jordan Theodore l'a remporté lors de la première saison, Manny Harris a récupéré le trophée un an plus tard, Tyrese Rice l'a gagné en 2019, Keith Langford en 2020 et Bonzie Colson en 2021. La saison dernière, c'était Chima Moneke.

Voici quelques rappels importants sur le processus de la course au titre de MVP :

Bon. Il est temps de parler des MVP. Tous nos MVP précédents avaient des choses en commun. Ils faisaient partie d'équipes qui allaient loin dans la compétition, ils étaient les raisons pour lesquelles leurs équipes allaient si loin, ils étaient ceux qui plantaient les coups de poignard et les tirs de la victoire, et leurs chiffres étaient impressionnants tout au long de la saison.

C'est pourquoi les quatre questions sérieuses sont formulées comme elles le sont :

(1) Son équipe a-t-elle un bilan de victoires positif ?
(2) Est-ce grâce à lui qu'elle a un bilan positif ?
(3) Si son équipe a besoin d'un tir décisif pour atteindre le Final Four, est-ce lui qui le prendra ?
(4) A-t-il les chiffres pour être le MVP ?
(5) S'il n'était pas un joueur, pourrait-il jouer dans la série télévisée Law & Order (New York, police judiciaire en VF) ?

(Vous voyez ? Le numéro 5 est juste aléatoire. Complètement hors de propos. Mais c'est comme ça qu'on fonctionne ici).

#10 Jerry Boutsiele (Bahcesehir College)

(1) Son équipe a-t-elle un bilan de victoires positif ?
Non. Ils sont à 0-2 au Round of 16, à 5-6 depuis le début de la saison.
(1.5) ...alors pourquoi sommes-nous ici ?
Parce que Jerry fait une superbe saison, avec une moyenne de 15,5 points, 8,8 rebonds et 2,5 contres par match. Oh, et il a égalé le record de tous les temps de la BCL avec 7 contres en un match, donc c'est pour ça.
(1.75) ...mais il n'est pas le leader de la course au MVP ?
Non.

#9 David Holston (JDA Bourgogne Dijon)

(1) Son équipe a-t-elle un bilan de victoires positif ?
Oui, 6-5 au total, dont 1-1 au Round of 16.
(2) Est-ce grâce à lui que son équipe a un bilan positif ?
Et bien... Techniquement, non. Parce que Markis McDuffie et Gavin Ware ont été les meilleurs joueurs de la JDA Bourgogne Dijon d'octobre à janvier.
(2.5) Mais il est là parce qu'il a pris la relève en janvier ?
Exactement. Il a distribué 51 passes décisives en cinq matchs lors des séries de Play-In et du Round of 16. Et alors qu'il n'a eu qu'un seul match à deux chiffres en saison régulière, il a marqué 10 points ou + dans quatre des cinq matchs de janvier.
(2.75) Correct. S'il continue comme ça jusqu'à la fin de la saison, il pourrait remporter le titre de MVP. Mais il n'est pas le leader de la course au MVP en ce moment ?
Non.

#8 Zach Hankins (Hapoel Bank Yahav Jerusalem)

(1) Son équipe a-t-elle un bilan de victoires positif ?
Oui, 6-2 cette saison dans la BCL.
(2) Est-ce grâce à lui que son équipe a un bilan positif ?
Oui, c'est l'un des joueurs les plus efficaces de toute la ligue, 15,1 points, 8,0 rebonds par match avec 74% de réussite aux tirs.
(3) Si son équipe a besoin d'un tir décisif pour atteindre le Final Four, est-ce lui qui le prendra ?
Pas vraiment. Khadeen Carrington vient de réussir un tir décisif contre l'Hapoel Atsmon Holon, et Mareks Mejeris a également réussi un dunk décisif en saison régulière.
(3.5) Pas le leader de la course au titre de MVP ?
Non.

#7 Dario Brizuela (Unicaja)

(1) Son équipe a-t-elle un bilan de victoires positif ?
Oui, 7-1, dont 2-0 au Round of 16.
(2) Est-ce grâce à lui que son équipe a un bilan positif ?
Ils ont vraiment une forte mentalité collective, donc c'est difficile à dire.
(2,5) Donc il est là parce que...
A cause de la règle du meilleur joueur de la meilleure équipe. Si l'Unicaja va jusqu'au bout, on pourrait imaginer que Dario Brizuela soit le MVP, car même si sept de leurs joueurs ont une moyenne entre 7 et 13 points, Dario a le charisme du leader.
(2.75) OK. On continue ?
On continue, à la recherche du leader de la course au MVP.

#6 Marcelinho Huertas (Lenovo Tenerife)

(1) Son équipe a-t-elle un bilan de victoires positif ?
Oui, 6-2, dont 2-0 au Round of 16.
(2) Est-ce grâce à lui que son équipe a un bilan positif ?
Bien sûr. Tenerife est une équipe à +105 lors des 166 minutes jouées par Marcelinho cette saison. Ouaip.
(3) Si son équipe a besoin d'un tir décisif pour atteindre le Final Four, est-ce lui qui le prendra ?
Appelez Tofas Bursa et demandez-leur ce qui s'est passé DEUX fois la saison dernière.
(4) A-t-il les chiffres pour être le MVP ?
13,6 points, 7 passes décisives, 57-55-92% de réussite aux tirs sur les huit matchs jusqu'à présent... Ouaip.
(5) S'il n'était pas un joueur, pourrait-il jouer dans la série télévisée Law & Order (New York, police judiciaire en VF) ?
Pas vraiment. Mais il pourrait être l'un des figurants.

#5 TJ Shorts (Telekom Baskets Bonn)

(1) Son équipe a-t-elle un bilan de victoires positif ?
Oui, 7-1sur la saison, dont sept d'affilée, y compris 2-0 au Round of 16.
(2) Est-ce grâce à lui que son équipe a un bilan positif ?
Oh oui.
(3) Si son équipe a besoin d'un tir décisif pour atteindre le Final Four, est-ce lui qui le prendra ?
Oh oui.
(4) A-t-il les chiffres pour être le MVP ?
C'est là que ça se complique. Car même s'il a été clairement le meilleur joueur de la saison régulière, il n'a marqué que 17 points à 6 sur 20 aux tirs lors des deux premiers matchs du Round of 16. En raison de cette baisse, il n'est plus le numéro 1 ici. Mais il reste un des cinq meilleurs joueurs de la saison, sans aucun doute.

#4 DeAndre Lansdowne (SIG Strasbourg)

(1) Son équipe a-t-elle un bilan de victoires positif ?
Oui, 6-2, dont 2-0 au Round of 16.
(2) Est-ce grâce à lui que son équipe a un bilan positif ?
Oh oui. Il a réussi le layup et le contre qui ont permis de remporter le match contre l'Hapoel Atsmon Holon en double prolongation, alors considérez-le comme un gagnant.
(3) Si son équipe a besoin d'un tir décisif pour se qualifier pour le Final Four, est-ce lui qui le prendra ?
Marcus Keene serait l'autre candidat, mais oui, bien sûr, Dre pourrait prendre (et mettre) ce tir décisif dans le futur, pourquoi pas.
(4) A-t-il les chiffres pour être le MVP ?
14,6 points, 3,4 rebonds, 2,0 passes décisives et 1,6 interception. Mais 21,0 points par match au Round of 16, avec seulement deux balles perdues en deux matchs, et une SIG à +18 pendant son temps de jeu, contre +15 pour toute l'équipe au Round of 16. Il est leur cœur et leur âme, c'est tout.
(5) S'il n'était pas un joueur, pourrait-il jouer dans la série télévisée Law & Order (New York, police judiciaire en VF) ?
Pas vraiment. Parce que son diplôme indique Science de l'exercice - Option spécialiste de l'exercice. Qu'est-ce qu'il va faire dans Law & Order avec ça ? Le caméo d'un propriétaire de salle de sport ou d'un témoin est le mieux que les scénaristes puissent faire pour lui, mais il ne serait pas une "star" de la série en soi.

#3 Joe Ragland (Hapoel Atsmon Holon)

(1) Son équipe a-t-elle un bilan de victoires positif ?
Oui, 6-4, mais...
(1,5) ...mais ?
0-2 au Round of 16.
(2) Est-ce grâce à lui que son équipe a un bilan positif ?
Oui, parce qu'il est le premier à gagner deux fois le titre de MVP du mois dans la même saison de la BCL. Mais...
(2,5) ...mais ?
Son ratage sur un trois-points potentiellement décisif à Strasbourg s'est transformé en un long rebond, qui s'est ensuite transformé en une contre-attaque, qui s'est ensuite transformé en une victoire de Strasbourg et une défaite de Holon.
(3) Si son équipe a besoin d'un tir décisif pour atteindre le Final Four, est-ce lui qui le prendra ?
Oui. Mais...
(3.5) ...mais ?
CJ Harris a pris des tirs importants en fin de match contre Strasbourg et l'Hapoel Bank Yahav Jerusalem.
(4) Ça fait beaucoup de "mais". A-t-il les qualités requises pour être le MVP ?
Facilement oui. MVP d'octobre, MVP de janvier pour une bonne raison. 16,4 points, 10,5 passes décisives par match, le tout avec des pourcentages de réussite de 45-47-92.
(5) S'il n'était pas un joueur, pourrait-il jouer dans la série télévisée Law & Order (New York, police judiciaire en VF) ?
Il est diplômé en sociologie. Témoin expert est le mieux qu'ils puissent faire pour lui.

#2 Akil Mitchell (AEK)

(1) Son équipe a-t-elle un bilan de victoires positif ?
Ouaip, 6-4.
(2) Est-ce grâce à lui que son équipe a un bilan positif ?
Oui, deux chiffres lors des dix matchs, quatre doubles-doubles, deux autres matchs avec 9 rebonds, il fait tout.
(3) Si son équipe a besoin d'un tir décisif pour atteindre le Final Four, est-ce lui qui le prendra ?
Même s'ils ne le font pas, il aura le rebond offensif et la claquette à coup sûr.
(4) A-t-il les chiffres pour être le MVP ?
17,0 points, 9,5 rebonds par match, quatre matchs avec cinq rebonds offensifs ou plus. C'est un oui.
(5) S'il n'était pas un joueur, pourrait-il jouer dans la série télévisée Law & Order (New York, police judiciaire en VF) ?
Comme Joe, témoin expert. Licence en sociologie, culture générale et commerce.

#1 Marcus Foster (Rytas Vilnius)

(1) Son équipe a-t-elle un bilan de victoires positif ?
Oui, 6-5 toute la saison.
(2) Est-ce grâce à lui que son équipe a un bilan positif ?
Il est le meilleur scoreur de la BCL en ce moment, donc oui.
(3) Si son équipe a besoin d'un tir décisif pour atteindre le Final Four, est-ce lui qui le prendra ?
Il est le meilleur scoreur de la BCL en ce moment, donc oui.
(4) A-t-il les chiffres pour être le MVP ?
22,4 points par match, avec des pourcentages de 49-41-81, ainsi que 3,7 rebonds et 3,5 passes décisives par match. Des scores à deux chiffres dans les 11 matchs jusqu'à présent, deux matchs avec plus de 30 points rien qu'en janvier, 19 tirs à trois-points dans les cinq derniers matchs, contre 12 tirs à trois-points dans les six premiers matchs. Pour faire court, oui, il a les chiffres. C'est une question stupide pour un meilleur scoreur de n'importe quelle ligue alors que son équipe est en train de gagner.
(5) S'il n'était pas un joueur, pourrait-il jouer dans la série télévisée Law & Order (New York, police judiciaire en VF) ?
OUI ! !! Marcus a obtenu un diplôme en justice pénale et espérait devenir un agent de probation pour les jeunes, quelqu'un qui pourrait les aider à changer de vie. Avec son énergie, il serait parfait dans le monde de Dick Wolf, aux côtés de Jesse L. Martin et Sam Waterston. Heureusement pour nous, il est déjà parfait dans le monde de Giedrius Zibenas, aux côtés de Martynas Echodas, Elvar Fridriksson et Margiris Normantas.

Voilà, Marcus Foster est le leader actuel de la course au MVP.

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