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    Luis Scola fier de suivre les pas de Kobe Bryant

    Figurant parmi les légendes du basketball international, l'Argentin Luis Scola pait partie des ambassadeurs mondiaux de la Coupe du Monde FIBA 2023.

    MIES (Suisse) - Figurant parmi les légendes du basketball international, l'Argentin Luis Scola pait partie des ambassadeurs mondiaux de la Coupe du Monde FIBA 2023.

    Quatre ans après avoir disputé la finale de l'édition 2019 de la compétition phare de la FIBA en Chine, avec notamment une nomination dans le "5 majeur" du tournoi, Scola a accordé un entretien exclusif à la FIBA, au cours duquel il analyse le développement de son sport favori. Il donne aussi son avis sur la situation actuelle en tant que désormais spectateur très averti.

    Scola a été une star dans les cinq Coupes du Monde FIBA auxquelles il a participé. Son équipe d'Argentine a joué la finale en 2002 et 2019, échouant les deux fois. Il est le 2e meilleur marqueur de l'histoire de la compétition mondiale avec un total de 716 points, derrière le non-moins légendaire Brésilien Oscar Schmidt (843 points) et il détient - à égalité avec le Brésilien Ubiratan Pereira Maciel - le record de matchs disputés en Coupe du Monde FIBA avec 41 apparitions.

    Scola s'est notamment illustré en décrochant la médaille d'or des JO d'Athènes en 2004, puis celle de bronze en 2008. Son palmarès est riche de nombreuses autres récompenses, collectives et individuelles, obtenues tout au long de sa formidable carrière.

    Qu'est-ce que ce rôle d'ambassadeur mondial signifie pour vous ?
    Je m'en réjouis. Ma carrière est à l'évidence très liée à la Coupe du Monde FIBA. J'ai eu la chance d'en disputer cinq et de jouer de nombreux autres tournois. Au moment de ma retraite, je n'ai pu m'empêcher de penser à quel point cela allait me manquer de participer à une Coupe du Monde FIBA, à des JO ou à un tournoi continental comme la FIBA AmeriCup. Rien n'équivaut une place sur le terrain, mais mon rôle d'ambassadeur me permet de continuer à prendre part activement à cet événement. Je ne serai pas un simple spectateur.

    Scola face à l'Allemagne en demi-finales de sa première Coupe du Monde FIBA, à Indianapolis (USA) en 2002

    Que représente pour vous le fait d'être le 2e meilleur marqueur de l'histoire de la Coupe du Monde FIBA derrière Oscar Schmidt ?
    Je crois que la valeur de cet accomplissement est claire pour tout le monde. Quand je jouais encore, je disais que je ne m'intéressais pas aux stats, que je ne le ferais qu'au moment de prendre ma retraite, lorsque j'aurais davantage de temps. Mais même maintenant que je suis à la retraite, ça ne m'intéresse pas. J'ai connu des bons et des mauvais moments durant toutes ces années passées à jouer, mais je n'ai aucun regret. Mon parcours a été merveilleux et j'ai eu énormément de chance de le vivre. J'ai adoré cette aventure. Aujourd'hui, ma place n'est plus sur le terrain, mais cela ne m'empêche pas d'avoir envie de profiter de mon nouveau rôle. La valeur d'une carrière ne s'évalue pas au nombre de points marqués ou de tournois disputés. Une même statistique peut être interprétée de diverses manières. Par exemple, Oscar a marqué tous ses points en seulement quatre éditions de la Coupe du Monde FIBA. Mais je suis fier de ma longévité, d'avoir pu me maintenir au plus haut niveau pendant si longtemps.

    À la Coupe du Monde FIBA 2010 en Turquie, Scola a affiché une moyenne de 27.1 points par match

    Est-ce qu'il y a un souvenir qui vous a marqué plus qu'un autre lors de vos différentes participations à la Coupe du Monde FIBA ?
    Il s'est passé énormément de choses, c'est difficile pour moi d'en choisir un en particulier. Ça pourrait être le tournoi de 2002, qui a été mon premier, ou celui de 2019, parce que ça a été mon dernier. Mais ça pourrait également être celui de 2010, car il m'a permis de franchir un énorme palier dans ma carrière [Scola a terminé meilleur marqueur avec une moyenne de 27.1 points par match].

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    Le samedi 29 avril au Araneta Coliseum de Manille (Philippines) - l'une des salles qui accueilleront les matchs de la Coupe du Monde FIBA 2023 - aura lieu le tirage au sort. En 2019, Kobe Bryant a rempli ce même rôle d'ambassadeur mondial que vous remplissez actuellement. Que vous inspire le fait de suivre les pas de Kobe ?

    C'est fantastique. Kobe ayant été ambassadeur avant moi, cela donne énormément d'importance à mon rôle et je suis très fier d'occuper le même rôle que lui à l'époque. Je suis un grand fan de l'histoire de sa vie et j'ai beaucoup de respect pour sa carrière. Malheureusement, il nous a quittés bien trop tôt.

    Vous souvenez-vous d'un tirage au sort en particulier ?
    Le dernier, pour la Coupe du Monde FIBA 2019, parce que la qualification pour les JO dépendait de cette compétition. Le chemin qui menait à Tokyo pouvait varier en fonction de la composition des groupes.

    Scola a eu droit à une ovation au moment de sa sortie définitive du terrain face à l'Australie aux JO de Tokyo

    Vous avez suivi le Championnat d'Amérique du Sud U15 FIBA à Buenos Aires, auquel Tomás, l'un de vos fils, a participé. Qu'en avez-vous pensé ?
    C'était fou. J'ai vu des gens qui portaient le maillot N° 4 avec le nom Scola dessus et mon fils m'a dit : "Regarde, ils ont mon maillot !". J'ai été obligé de rire. Comme père, j'ai vécu un moment spécial. Vivre de l'extérieur ce que j'ai eu l'habitude de vivre depuis l'intérieur a été une expérience très différente.

    Scola ne joue plus, mais il est resté proche des terrains

    Quel sentiment vous inspire le fait de suivre les matchs depuis les tribunes, au vu de votre formidable passé de joueur ?
    En vérité, je me suis habitué à ne plus jouer. Cela ne me rend pas fou de ne pas pouvoir jouer quand je regarde les matchs. Si j'assiste à une rencontre et qu'une équipe marque un partiel de 10-0 puis inscrit un tir à trois points pour prendre les devants au tableau d'affichage et déclencher une ambiance de folie dans la salle, je me dis simplement que j'ai eu la chance d'être moi-même un acteur de pareille séquence. Idem si un joueur score 15 points en un quart-temps et qu'il est en feu, je me demande juste comment j'aurais vécu ça en étant spectateur lorsque cela m'est arrivé sur le terrain. Je suis conscient de ma chance et j'ai su passer à autre chose dorénavant ; les entraînements et les matchs ne me manquent pas.

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