Canada vs Slovénie : qui ressortira vainqueur du duel SGA vs Luka ?
Le duel entre les deux très sérieux candidats au titre de TISSOT MVP de cette Coupe du Monde FIBA 2023 promet d’être passionnant à suivre. Shai Gilgeous-Alexander et Luka Doncic vont à n’en pas douter...
MANILLE (Philippines) - Le duel entre les deux très sérieux candidats au titre de TISSOT MVP de cette Coupe du Monde FIBA 2023 promet d’être passionnant à suivre. Shai Gilgeous-Alexander et Luka Doncic vont à n’en pas douter se livrer une superbe bataille avec comme enjeu une place en demi-finales, ce qui serait une première dans le tournoi mondial pour les deux nations.
Le match débutera à 14 H 30 (20 H 30 heure locale) à la Mall of Asia Arena de la capitale des Philippines.
Le duel clé : la saison dernière, les deux stars se sont affrontées à deux reprises et si l’on vous dit que les 31 points, 16 rebonds et 10 assists de Doncic lors de l’une d’elles est la plus “mauvaise” ligne de stats, vous pouvez aisément imaginer le reste.
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Shai Gilgeous-Alexander a affiché des moyennes de 40.0 points, 6.0 assists, 4.0 rebonds et 2.5 ballons récupérés - avec un 29 sur 50 aux tirs - lors des deux confrontations face aux Dallas Mavericks. Luka Doncic a lui tourné à 34.5 points, 13.5 rebonds, 9.0 assists - avec un 24 sur 29 aux lancers francs - dans les deux matchs contre le Oklahoma City Thunder.
En carrière NBA, ils en sont à 4-4 aux confrontations directes. Cet été en Asie, Doncic affiche des moyennes de 26.4 points, 7.4 rebonds et 6.8 assists, tandis que celles de SGA sont de 23.8 points, 6.6 rebonds et 5.2 assists.
Le plus de chaque équipe : alors que tout le monde s’attend à assister à un duel épique entre les deux joueurs vedettes, la question est de savoir lequel de leurs coéquipiers profitera de l’occasion pour s’illustrer lui aussi en prenant un rebond décisif ou en marquant un panier crucial.
Pour le Canada, Dillon Brooks a montré dans le 4e quart-temps du match contre l’Espagne ce dont il est capable, ce d’autant qu’il est un formidable leader vocal et que les joueurs canadiens semblent prendre beaucoup de plaisir à le voir briller.
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Côté slovène, Klemen Prepelic pourrait être cet homme. Il a marqué au moins 10 points lors de chaque match mais ce qui passe parfois inaperçu, c’est sa capacité à trouver les joueurs démarqués, comme le prouvent ses 7 assists en 24 minutes contre le Cap-Vert durant la phase de groupes.
En chiffres : c’est à l’intérieur que la Slovénie cause le plus de dégâts, avec le 3e meilleur taux de réussite (65.2 %) à deux points du tournoi. Le Canada occupe quant à lui la 3e place au pourcentage de réussite à trois points avec 40.3 %.
Si la Slovénie arrive à trouver son adresse extérieure, elle prendra une option sur la victoire. Il en va de même pour le Canada s’il peut rivaliser avec les Slovènes dans la raquette.
Duels passés : le Canada et la Slovénie ne se sont affrontés qu’une seule fois dans un match officiel FIBA. C’était en 2008 dans le cadre du Tournoi de Qualification Olympique FIBA à Athènes (Grèce). La Slovénie s’était imposée 86-70, mais aucune des deux équipes ne s’était qualifiée pour les JO, terminant derrière la Grèce, la Croatie et l’Allemagne.
Il y a eu trois autres matchs amicaux, la Slovénie ressortant victorieuse de tous les trois (87-72 en 2006 ; 86-71 en 2010 ; 92-80 en 2014). Au final, le bilan penche nettement en faveur de la Slovénie (4-0).
Ils ont dit : « Nous allons assurément disputer une rencontre intéressante contre le Canada. Durant la phase de groupes, le Canada a réalisé des performances impressionnantes et nous avons beaucoup étudié son jeu ces derniers jours. Pour les huit quarts-de-finalistes, une autre compétition débute. La fin de ce tournoi s’annonce passionnante. » - Aleksander Sekulic, coach de la Slovénie
« La qualification pour les JO est très spéciale. Ce que mes joueurs ont réussi à faire depuis le 1er août est remarquable, mais nous devons aller de l’avant. Il nous reste trois matchs à jouer. Nous ne sommes pas venus ici juste pour décrocher notre qualification pour le Tournoi Olympique de Paris 2024. » - Jordi Fernandez, coach du Canada
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