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    Matt Costello impatient de retrouver les fans de la Côte d'Ivoire

    Matt Costello est venu, a vu et a vaincu le cœur des fans de l'équipe nationale de Côte d'Ivoire en quelques matchs seulement.

    VICTORIA-GASTEIZ (Espagne) - Matt Costello est venu, a vu et a conquis le cœur des fans de l'équipe nationale de Côte d'Ivoire en quelques matchs seulement.

    Costello a découvert la passion des Ivoiriens pour le basket en débarquant pour la première fois à Abidjan lors de la préparation du FIBA AfroBasket 2021 organisé au Rwanda. Le tournoi allait par la suite s'avérer mémorable pour Costello et la sélection ivoirienne. 

    À Kigali, Costello a eu un tel impact sur le jeu ivoirien qu'il a été élu dans le "5 majeur" de la compétition aux côtés de Walter Tavares (Cap-Vert), Gorgui Dieng (Sénégal) et le duo composé de Makram Ben Romdhane et Omar Abada (Tunisie). 

    Costello, meilleur Ivoirien aux évaluations (+ 24.7), s'est illustré avec des moyennes de 16.2 points et 9 rebonds, soit les meilleures de son équipe. La Côte d'Ivoire s'est hissée jusqu'en finale de l'événement continental majeur pour la première fois depuis 2009 à Tripoli (Lybie), mais Costello a le sentiment que son équipe aurait pu obtenir un encore meilleur résultat.

    Alors que se profile gentiment le second tour du Groupe C des Éliminatoires Zone Afrique de la Coupe du Monde FIBA 2023, qui aura lieu en juillet à Abidjan, l'ancien joueur NBA ne cache pas son impatience de retrouver les fans ivoiriens.

    « JE SUIS IMPATIENT D'ALLER À LA RENCONTRE DES FANS ET DE JOUER DEVANT EUX, DANS DES SALLES PLEINES. CELA VA ÊTRE GÉNIAL ! J'AI ÉVIDEMMENT DE GRANDES ATTENTES ET J'ESPÈRE QUE NOUS LEUR OFFRIRONS UN BON SPECTACLE. »- Matt Costello

    Passé par la Michigan State University et jouant actuellement pour Baskonia en championnat d'Espagne, le joueur a accordé un peu de son précieux temps à FIBA.basketball. 

    Comment vous sentez-vous à l'idée de revêtir à nouveau bientôt le maillot des "Éléphants", que vous avez porté pour la dernière fois en septembre 2021 lors du FIBA AfroBasket à Kigali?

    Très excité ! Nous n'avons disputé [à Abidjan] qu'un match amical. L'an dernier, nous n'avons pas eu beaucoup d'occasions de jouer à Abidjan. Les matchs à venir, devant nos fans, seront vraiment une source de plaisir et d'excitation.

    En tant que joueur naturalisé, comment s'est déroulée jusqu'à présent votre expérience avec la Côte d'Ivoire ?

    C'était surprenant. Je ne m'étais pas rendu compte qu'il y avait autant de bons joueurs en Afrique, en particulier en Côte d'Ivoire. Participer au FIBA AfroBasket et avoir eu la chance d'évoluer aux côtés de ces gars ont été une révélation pour moi. C'était dur, mon corps a souffert, mais ça m'a plu.

    Vous n'avez pas pris part à la première fenêtre qualificative pour la Coupe du Monde FIBA en Angola. Nous imaginons que vous avez suivi de près les résultats de votre équipe.

    Je n'ai effectivement pas pu être présent [en novembre 2021 à Benguela], mais j'ai été en contact avec l'équipe via un groupede chat commun. Ils ont été vraiment performants. Le bilan de 3-0 qu'ils ont obtenu nous a mis dans une excellente position pour la suite. Nos chances d'avancer dans la phase qualificative sont très bonnes.

    C'est probablement l'une des sélections ivoiriennes les plus talentueuses de ces derniers temps. Au cours des deux dernières années, la Côte d'Ivoire n'a perdu qu'une seule rencontre en Afrique [défaite contre la Tunisie en finale du FIBA AfroBasket 2021]. L'équipe connaît d'ailleurs sa meilleure période sur la dernière décennie. À quoi est dû le succès actuel de la sélection ivoirienne ?

    Selon moi, c'est une combinaison de facteurs. Les joueurs les plus anciens apportent de la stabilité au programme et leur expérience favorise le développement des plus jeunes, en les encadrant parfaitement. Comme vous avez pu le voir lors de la fenêtre qualificative précédente, les jeunes se sont vraiment très très bien comportés. C'est grâce aux vétérans. [Le manager de l'équipe] Carlo [Viera] a fait un bon travail pour mettre sur pied ce groupe, mais je pense aussi que le coach Natxo [Lezcano] a réalisé de l'excellent boulot, car il a compris les forces et faiblesses de chacun. Pour revenir au tournoi continental, ce qui m'a vraiment marqué, c'est l'intensité défensive de ces gars. La patte de Natxo sur notre jeu est évidente et cela ne fait que souligner ses qualités.

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    La Côte d'Ivoire a atteint la finale du FIBA AfroBasket en remportant cinq matchs consécutifs, notamment un en demi-finale contre le Sénégal. À quoi attribuez-vous la victoire finale de la Tunisie (78-75) ?

    Honnêtement, je prends le blâme pour le dernier match. C'était extrêmement décevant. Je me suis senti très fatigué vers la fin, j'ai raté des tirs que je marque d'habitude. Nous n'avons perdu que de trois points. J'ai le sentiment que si j'avais transformé quelques-uns de ces tirs, nous aurions gagné le titre, ce qui est très frustrant. J'ai l'impression d'avoir un peu laissé tomber l'équipe ce jour-là.

    Quelles sont les leçons que vous avez retirées de ce FIBA AfroBasket 2021, à titre personnel ?

    L'importance de la préparation mentale. J'ai été séparé de ma famille pendant six ou sept semaines, entre la préparation et ensuite la compétition au Rwanda. Cela m'est apparu très long. Je savais que je serais absent un moment, mais au bout d'un certain temps, ça vous prend la tête, en plus avec la COVID, les règles et les restrictions, etc., c'était épuisant. Il faudra que je sois mieux préparé mentalement la prochaine fois pour tenir le coup sur l'ensemble d'une telle compétition.

     

    Vous jouez actuellement en ACB espagnole, après un bref passage avec les San Antonio Spurs. Vous allez peut-être avoir une opportunité de disputer une Coupe du Monde FIBA avec la Côte d'Ivoire. Qu'est-ce qui vous passe dans la tête quand vous songez à cela ?

    Ce serait incroyable. C'est l'objectif et c'est pour cela que nous nous battons autant dans ces fenêtres qualificatives. Je sais que la Côte d'Ivoire a participé à la dernière édition en 2019 en Chine. À nous de tout faire pour y arriver.

    Comment décriveriez-vous votre carrière depuis votre départ de la Michigan State University ?

    Elle a été faite de beaucoup de hauts et de bas. J'ai quitté l'université avec l'espoir de rejoindre la NBA et j'ai eu mes chances.

    Vous rêvez encore de jouer en NBA ?

    Oui. Si quelqu'un m'en donne l'opportunité, j'adorerais retourner aux USA et évoluer devant ma famille, dans cette ligue. Mais si je n'ai que cette envie constamment à l'esprit, je pense que je ne peux pas profiter de ce que je vis actuellement. Je veux me concentrer sur mon présent, en essayant d'être le meilleur possible, que ce soit en ACB ou en EuroLeague. Après, si l'on me trouve suffisamment bon pour m'offrir une chance de jouer en NBA, je la saisirai. Mentalement, je suis en Europe et j'ai signé un contrat à long terme ici [Baskonia]. J'ai eu des chances auparavant, mais je n'ai alors pas su les saisir, que ce soit à cause de blessures ou de mauvaises performances de ma part. Quand j'ai débarqué en Europe, je me suis blessé lors de ma première saison en Italie. Je ne savais pas quelle direction donner à ma carrière et j'ai beaucoup parlé avec ma femme - j'avais à l'époque 24-25 ans. J'ai connu trois années consécutives difficiles à cause de blessures. Mais nous avons décidé de me donner encore une chance et c'est comme ça que nous sommes arrivés à Gran Canaria. Après une bonne saison là-bas, j'ai réussi à me maintenir en assez bonne santé et les choses se sont bien enchaînées pour moi. 

    Aviez-vous déjà visité l'Afrique avant votre arrivée à Abidjan l'année passée ?

    Non. C'était une première et nous nous sommes pas mal déplacés. D'Abidjan, nous sommes allés en Tunisie, puis au Rwanda. Quand vous regardez la carte du monde, vous réalisez à quel point l'Afrique est immense. Vous faites parfois des vols de 10 heures pour vous rendre à un endroit.

    La Côte d'Ivoire a battu l'Angola, la République centrafricaine et la Guinée lors de la première fenêtre qualificative. Que pensez-vous des équipes que vous allez affronter à Abidjan en juillet ?

    Nous avons joué quelques fois contre la Guinée en préparation du FIBA AfroBasket et lors de la compétition continentale. Nous connaissons assez bien les forces et faiblesses de cette équipe. L'Angola pratique toujours un jeu très physique, orienté sur la défense, et nous devrons vraiment bien nous préparer pour cette rencontre. Comme vous l'avez souligné auparavant, cette sélection ivoirienne est l'une des meilleures de ces dernières années. Si nous abordons cette échéance avec la bonne mentalité, je pense que nous avons une chance de gagner nos trois matchs.

    Les fans de la Côte d'Ivoire comptent parmi les plus enthousiastes d'Afrique. Quelles sont vos attentes pour votre premier match officiel à Abidjan ?

    À cause des restrictions de voyage, nos fans n'ont pas pu se déplacer en grand nombre au Rwanda, mais ceux qui étaient là ont fait du bruit. Mon téléphone a aussi littéralement croulé sous les messages d'encouragements des supporters ivoiriens. Je suis impatient d'aller à la rencontre des fans et de jouer devant eux, dans des salles pleines. Cela va être génial ! J'ai évidemment de grandes attentes et j'espère que nous leur offrirons un bon spectacle.

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