Rubio dédie son succès à sa maman, qui l'accompagne de là-haut

BEIJING (China) - Sur la plus grande scène du basket international, sous les plus beaux projecteurs, Ricky Rubio a été couvert de louanges et de confettis.

Cela n’avait pas été le cas il y a 11 ans, lorsque l’Espagne s’était inclinée contre les USA (118-107) en finale des JO de Beijing 2008.

Alors âgé de 17 ans, Rubio avait réussi son match en scorant 6 points, prenant 6 rebonds et délivrant 3 assists, mais il n’avait pas pu empêcher Chris Paul de marquer 13 points et de cumuler 5 assists pour les Américains, vainqueurs de l’Espagne dans cette même salle où celle-ci vient de s’imposer contre l’Argentine en finale de la Coupe du Monde FIBA 2019.

Cette ironie et ce chapitre de l’histoire ne laisse pas Rubio complètement indifférent, lui qui considère cette ville et cette salle comme spéciales.

"Je voulais savourer ce moment et m’en souvenir, car c’est quelque chose qui va m’accompagner pour le reste de ma vie," dit-il. "Ce tournoi est spécial. Cet endroit sera à tout jamais spécial. Tout a commencé ici, mais cela ne se finit pas ici. Un grand chapitre de ma vie s’est déroulé dans ces murs."

Rubio sait aussi que cette victoire a une saveur particulière. Le TISSOT MVP pense que les progrès dans son jeu, que tout le monde a observés et dont tout le monde parle, ne viennent pas que de lui.

"Bien sûr, il y a quelqu’un qui accompagne chacun de mes pas,” partage-t-il. “J’ai perdu ma maman il y a trois ans. Elle était toujours derrière moi, elle me poussait jour après jour à donner le meilleur de moi-même, et je sais qu’il n’y a personne dans ce monde qui ne m’aime plus qu’elle. Elle est mon guide au quotidien."

Le virtuose de 28 ans dédie ce moment à sa maman, qui est toujours présente à ses côtés.

"Même si elle n’est pas là, je sens sa présence," confie-t-il. "Je suis vraiment fier de la maman que j’ai eue, c’est elle qui me fait avancer."

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