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    Pour Kobe Bryant, le reste du monde a déjà comblé l'écart

    Des équipes comme la France et la Serbie qui battent les USA à la Coupe du Monde FIBA 2019, cela ne surprend pas Kobe Bryant ; l’ambassadeur mondial de l’événement estime que le reste du monde a déjà...

    BEIJING (China) -  Des équipes comme la France et la Serbie qui battent les USA à la Coupe du Monde FIBA 2019, cela ne surprend pas Kobe Bryant ; l’ambassadeur mondial de l’événement estime que le reste du monde a déjà comblé son retard depuis quelques années.

    Les USA, doubles tenants du titre, ont été éliminés en quarts de finale par la France et ils se sont ensuite inclinés contre la Serbie dans les matchs de classement 5-8. Mais ces défaites n’ont pas choqué le double champion olympique, présent en Chine pour la phase finale de cette Coupe du Monde FIBA 2019.

    "Nous ne sommes pas dans une situation où le reste du monde est en train de combler l'écart. Il l’a déjà fait depuis quelques temps," dit Bryant. "Nous en sommes arrivés à un point où nous, les Américains, nous allons gagner certains matches et en perdre d’autres. C’est ainsi."

    Le médaillé d’or olympique en 2008 et 2012 et quintuple champion NBA poursuit : “Il y a des équipes qui produisent de l’excellent basket : France, Serbie, Argentine, pour n’en citer que quelques-unes. Notre prochaine équipe aura de sérieux défis à relever, que vous l’appeliez une ‘Redeem Team 2’ ou n’importe comment d’autre. Peu importe l’équipe, la tâche ne sera pas facile."

     

    "NOUS EN SOMMES ARRIVÉS À UN POINT OÙ NOUS, LES AMÉRICAINS, NOUS ALLONS GAGNER CERTAINS MATCHES ET EN PERDRE D’AUTRES."

     

    Bryant se souvient de la bataille livrée par les Américains contre les Espagnols, en finale des JO de 2008, avec un succès 118-107 à la clé.

    "Je me souviens que nous avions eu besoin d’un formidable quatrième quart-temps pour battre l’Espagne. Nous avions une très belle équipe. Et nous avions vraiment dû nous employer jusqu’à la fin pour prendre le meilleur sur l’Espagne et décrocher la médaille d’or," précise Bryant, aux côtés duquel évoluaient des joueurs comme LeBron James, Dwyane Wade, Chris Bosh, Chris Paul, Jason Kidd et Carmelo Anthony.

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    "Vous pouvez aligner tous les joueurs qui forment selon vous la meilleure sélection américaine et celle-ci rencontrera tout de même des problèmes. Ce ne sera pas une promenade de santé. Les jours de la Dream Team à Barcelone en 1992 sont révolus," ajoute Bryant, en référence à l’équipe de basket la plus dominante jamais assemblée. 

    La Coupe du Monde FIBA 2019 en Chine a été particulièrement spéciale pour Kobe Bryant (41 ans), puisqu’il a été l’un des ambassadeurs mondiaux de l’événement.

    "Pour moi, cela a été un énorme honneur de faire partie de cette aventure. Ayant débuté ma carrière en Italie, j’ai grandi avec le basket international. Mes premiers enseignements, je les ai reçus de coachs italiens. Et le basket à l’époque n’était pas aussi global qu’aujourd’hui," indique Bryant.

    "J’ai le sentiment d’avoir bouclé la boucle en devenant ambassadeur, en essayant de propager la beauté de ce sport, surtout au niveau FIBA. C’est extrêmement important. Et c’est primordial que les fans du monde entier voient à quel point le basket est merveilleux. À chaque fois que l’opportunité me sera donnée de contribuer à ça, je le ferai."

    Cela fait longtemps que Bryant s’engage pour aider le développement de ce sport en Chine, sa première visite dans le pays remontant à 1998.

    "C’EST PRIMORDIAL QUE LES FANS DU MONDE ENTIER VOIENT À QUEL POINT LE BASKET EST MERVEILLEUX. À CHAQUE FOIS QUE L’OPPORTUNITÉ ME SERA DONNÉE DE CONTRIBUER À ÇA, JE LE FERAI."- Bryant

    "J’ai assisté à son développement depuis la base," note-t-il. "J’ai vu la ville (de Beijing) grandir, j’ai été témoin de la passion croissante pour le basket."

    La légende des Los Angeles Lakers incite les Chinois à se fixer des objectifs élevés pour leur programme de basket.

    "Pour le futur de ce marché, je pense que l’objectif doit être de réussir à rivaliser avec les meilleurs pays du monde. C’est ça qu’il faut viser. Je sais que c’est ce que Yao (Ming) veut absolument," souligne Bryant.

    "Investir dans la prochaine génération de joueurs et faire en sorte que la Chine atteigne un niveau qui lui permette d’être compétitif avec des nations comme les USA, l’Espagne, l’Argentine, la Serbie et la France."

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