Rediffusion de l'affiche Espagne-Grèce de la Coupe du Monde FIBA 2006
La Coupe du Monde FIBA 2006 a été un formidable spectacle et elle a réservé une finale de toute beauté entre deux équipes jusque-là invaincues.
MIES (Switzerland) - La Coupe du Monde FIBA 2006 a été un formidable spectacle et elle a réservé une finale de toute beauté entre deux équipes jusque-là invaincues.
Dans le cadre de notre série “Classic Games”, cette affiche Espagne-Grèce sera rediffusée en intégralité ce jeudi à 9PM CEST (GMT +2) sur les chaînes Facebook et YouTube de la FIBA.
Peu de monde avait imaginé que cette rencontre serait aussi aisément gagnée par l’Espagne, puisque l’équipe coachée par Pepu Hernandez devait pour l’occasion composer sans Pau Gasol, le plus grand joueur de l’histoire du basket espagnol. La superstar s’était en effet cassé le pied lors du succès 75-74 en demi-finale contre l’Argentine, 48 heures plus tôt.
La Grèce, titrée au FIBA EuroBasket 2005 et qui avait renversé les USA et leurs stars en demi-finale (101-95), semblait l’équipe à battre.
La présence de Gasol dans les vestiaires et sur le banc avait toutefois galvanisé ses coéquipiers, ceux-ci ne montrant aucun signe de faiblesse en dépit de l’absence de leur vedette. La sélection espagnole était même apparue plus forte que jamais à l’occasion de ce match.
"C’ÉTAIT UNE SUPERBE PERFORMANCE - TANT EN ATTAQUE QU’EN DÉFENSE. J’AI ADORÉ SUIVRE ÇA DEPUIS LE BANC, J’ÉTAIS COMME UN GAMIN."
L’Espagne pouvait s’appuyer sur d’autres grands joueurs comme Jorge Garbajosa et Juan Carlos Navarro. Elle avait tout de suite pris les devants (18-12) et elle n’avait pas relâché son effort, atteignant la pause avec une confortable avance (43-23).
"Nous étions déterminés,” dit Garbajosa. “Nous marquions nos tirs et notre défense se mettait rapidement en place."
Garbajosa was in the clouds after the most important win Spain's history
Garbajosa, joueur polyvalent au grand talent qui s’apprêtait alors à rejoindre la NBA, avait transformé 6 de ses 11 tentatives de tirs à trois points, tandis que Navarro, surnommé “La Bomba”, avait réussi un 4-sur-9 à longue distance.
L’Espagne avait littéralement submergé la Grèce, connue pour son basket patient, prudent et maîtrisé. Sa prestation avait été en total contraste avec ce que le monde avait l’habitude de voir depuis le titre européen acquis l’année précédente en Serbie et Monténégro.
Le score final avait été implacable : 70-47 pour une Espagne qui n’avait ainsi fait qu’une bouchée de la Grèce pour conquérir son premier titre mondial. Gasol, malgré sa blessure, avait rejoint ses coéquipiers sur le terrain pour célébrer avec eux le plus fameux triomphe du basket espagnol.
"C’était une superbe performance - tant en attaque qu’en défense,” avait souligné Gasol. “J’ai adoré suivre ça depuis le banc, j’étais comme un gamin."
Gasol avait été si bon tout au long du tournoi qu’en dépit de son absence en finale, il avait été désigné MVP de cette Coupe du Monde FIBA. Mais l’unique chose qui comptait vraiment pour lui, c’était la médaille d’or.
"C’est l’un des plus beaux moments de ma vie, pas juste de ma carrière," avait ajouté Gasol. "Si j’avais le choix, je me casserais à chaque fois le pied si le résultat final est le même."
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