Della Valle sur les traces de Basile
CLUJ (FIBA Basketball World Cup 2019 European Qualifiers) - Amedeo Della Valle est aux anges après les deux victoires remportées ces derniers jours par l'Italie dans le cadre des Éliminatoires pour la...
CLUJ (FIBA Basketball World Cup 2019 European Qualifiers) - Amedeo Della Valle est aux anges après les deux victoires remportées ces derniers jours par l'Italie dans le cadre des Éliminatoires pour la Coupe du Monde FIBA.
Les Azzurri ont triomphé 80-62 des Pays-Bas vendredi, puis ils ont écrasé 101-50 la Roumanie lundi. Della Valle (24 ans), excellent lors des succès face à la Roumanie et à la Croatie en novembre et auteur respectivement de 22 et 29 points à l'occasion des deux derniers succès en date, a accordé de son temps mardi à FIBA.basketball.
Avez-vous le sentiment que le basketball italien est en train de vivre une période spéciale en ce moment ?
C'est clair, quelque chose de positif. Gagner quatre matches de suite n'est pas le fruit du hasard. Par exemple, la Roumanie a battu la Croatie il y a quatre jours et après c'était à notre tour de l'affronter. Avant le match, tout le monde disait que ce serait difficile. Mais nous nous imposons très facilement. Pareil avec les Pays-Bas, parce que l'été dernier, avec un effectif au complet, nous avions eu de la peine à les battre en match amical. Nous sommes actuellement en pleine confiance.
Tout est simple, parce que le coach sait nous faire jouer ensemble. Il a confiance en chacun de nous. Bien sûr, les rôles sont définis. Chacun connaît le sien. Et nous avons faim. Les jeunes veulent jouer au plus haut niveau, alors peu importe si c'est la Croatie ou la Roumanie - nous entrons tous sur le terrain avec la volonté de montrer que nous sommes là. Le crédit en revient à notre coach, parce qu'il sait nous faire jouer ensemble et qu'il nous met en confiance.
Della Valle est très élogieux à l'égard de son coach Romeo Sacchetti
Le fait de gagner a-t-il une influence sur la motivation de quitter son club pour rejoindre l'équipe nationale ?
Pour moi, c'est absolument génial. La saison est longue et parfois, cela fait du bien d'avoir un break et de se concentrer sur quelque chose d'autre. C'est évident que le fait de gagner rend les choses plus simples, mais c'est notre groupe qui fait la différence. Nous passons du bon temps ensemble, nous évoluons dans un formidable environnement. Tout est parfait.
Quattro su quattro! E siamo alla seconda fase! #Italbasket pic.twitter.com/AbINEtNsEw
— Italbasket (@Italbasket) February 26, 2018
Est-ce que cette sélection italienne suscite de l'engouement ?
Certains gens disent par exemple que cette équipe manque de joueurs NBA. Or, avec un effectif complet, nous avions eu de la peine à battre les Pays-Bas en match amical l'an passé. Mais j'en vois beaucoup d'autres qui nous donnent de l'énergie. À Trévise, le public a été fabuleux. Partout dans le monde, les fans aiment quand leurs joueurs se battent, amènent de l'énergie, quand ils ont faim et qu'ils ne se contentent de rien.
L'Italie s'est rapprochée d'une qualification pour la Coupe du Monde.
Nous avons huit points. Nous n'en avons perdu aucun. Un match compliqué nous attend à domicile (contre la Croatie) et celui aux Pays-Bas le sera encore plus. La prochaine fenêtre qualificative sera la plus dure pour nous. Nous voulons débuter le prochain tour avec plus que nos huit points actuels.
Il pourrait y avoir plus de joueurs disponibles pour la fenêtre de juin-juillet. Est-ce une bonne nouvelle selon vous?
La compétition est toujours bonne, c'est ce qui permet à un joueur de progresser. Mais j'ai faim et tous mes coéquipiers aussi. Je ne sais pas qui rejoindra l'équipe. C'est le travail du coach. Je pense qu'il a les cartes en main pour prendre les bonnes décisions.
Est-ce que cette expérience est propice à votre développement personnel ?
Bien sûr. Je suis juste content de représenter mon pays et de pouvoir jouer. Parfois je lis que certains joueurs préfèrent ne pas jouer pour leur pays, et c'est quelque chose que je ne peux pas comprendre.
Della Valle tourne à 23 points de moyenne au cours des trois premières fenêtres qualificatives
Quand vous retournez dans votre club, vous sentez-vous fatigué ou revigoré ?
En ce moment, j'ai le sentiment de faire à chaque fois le plein d'énergie. Je viens de gagner deux matches et je suis content de rentrer et d'accomplir des choses avec mon club. Je pense que je suis en constante progression, pas seulement à cause des entraînements, mais aussi parce que je dispute des matches internationaux qui ne sont jamais faciles.
Que pouvez-vous dire de votre tiro ignoranti inscrit à la fin du match contre la Roumanie lundi ?
C'est un tir un peu fou.
Amedeo Della Valle🔥🔥(@AmeDV8) pic.twitter.com/cPjbU8iqTO
— PianetaBasketIT (@Pianeta_Basket) February 26, 2018
En êtes-vous un maître ?
Non, le maître, c'est Gianluca Basile. C'était son tir et j'ai essayé de le copier. Le fait qu'il jouait à Reggio Emilia et que moi aussi je joue à Reggio Emilia et que je marque de temps en temps des tirs un peu fous a donné naissance à cette comparaison. C'est instinctif.
Combien de fois l'avez-vous réussi ?
Je ne sais pas. Pour moi, ça peut rentrer ou non. Je le fais juste avec confiance.
Connaissez-vous Basile?
Oui, je le connais très bien et sa soeur travaille encore pour le club, Reggio Emilia. Il m'a souvent félicité. Il m'a dit qu'il aimait mon jeu et que je suis en avance sur lui par rapport à ce qu'il a accompli. Il m'a souligné l'importance de se sacrifier pour l'équipe et tous les conseils qu'il m'a donnés ont été très constructifs pour moi.
L'avez-vous regardé jouer quand vous étiez plus jeune ?
À plusieurs reprises avec le maillot de l'Italie. Par exemple, je me souviens du match contre la Lituanie (Basile avait marqué sept tirs à trois points - pour un total de 31 points - lors du succès 100-91 en demi-finale des JO 2004). Il a réalisé tant de bons matches avec l'équipe nationale et avec ses clubs. C'est un gagneur avant tout. C'est ce qui fait la différence.
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