Les Equity Bank Hawks peuvent-elles voler vers le titre de l'AWBL en Egypte ?

 

NAIROBI (Kenya) - Les Equity Bank Hawks pensent qu'elles ont les ailes pour voler haut dans la première FIBA Africa Women's Basketball League (AWBL) qui débute en Égypte du 11 au 19 décembre.

Les doubles championnes du Kenya, qui ont remporté la médaille de bronze lors des qualifications de la Zone 5 de FIBA Afrique le mois dernier à Kigali, se rendent en Afrique du Nord grâce à une wild card et elles sont prêtes.

Leurs résultats aux championnats régionaux dans la capitale rwandaise constituent une amélioration par rapport au tournoi de l'année dernière à Dar es Salaam, en Tanzanie, où elles avaient terminé à une décevante cinquième place.

Les Hawks ne sont pas étrangères à la plus grande compétition de clubs féminins du continent, anciennement appelée Coupe d'Afrique des champions féminins de la FIBA, puisqu'elles ont participé à deux éditions précédentes. Mais elles n'ont pas gardé de bons souvenirs de ces championnats.

Cependant, l'entraîneur Ben Oluoch, conscient de la tâche qui l'attend, a assuré que ses protégées étaient tout à fait capables d'effacer les erreurs commises lors des précédentes compétitions. Elles ont promis de ne pas décevoir.

Equity Bank est prête à affronter neuf autres équipes, parmi lesquelles le champion en titre et l'équipe locale, Alexandria Sporting Club (ASC), ainsi que l'ancien champion, Interclube, d'Angola.

Les deux dernières participations des Hawks au tournoi continental ont eu lieu en 2017 à Luanda, en Angola, et en 2018 à Maputo, au Mozambique. Leurs résultats ont été médiocres, puisqu'elles ont terminé respectivement huitième et neuvième sur neuf et dix équipes lors de ces deux tournois.

Oluoch, qui a remplacé David Maina à Luanda et qui s'enorgueillit également d'avoir été entraîneur adjoint des Patriots du Rwanda dans la Basketball Africa League (BAL), où ils se sont inclinés en quarts de finale, a plus d'un tour dans son sac.

Lui qui est rentré au pays cette année après son second passage dans un autre club rwandais, Kigali Titans, pour prendre en charge les banquières, est convaincu que malgré leur troisième place dans la compétition régionale, ils peuvent se montrer à la hauteur lors du festival d'Alexandrie.

Il sera assisté par Samba Mjomba, la plus illustre des joueuses de l'équipe, qui a défendu les couleurs du club et du Kenya dans de nombreux championnats d'Afrique. Le duo a l'intention de former un formidable banc technique. Et cela se voit déjà.

Selon Oluoch, l'entraînement de l'équipe est monté d'un cran depuis qu'elle s'est engagée à participer au tournoi. Tout semble positif alors qu'il met la touche finale.

"Nous avons dépassé nos attentes au Rwanda en terminant troisième du tournoi. Si nous jouons un peu plus sérieusement, je suis sûr que nous obtiendrons les résultats dont nous avons besoin pour laisser une trace dans le championnat", a déclaré Oluoch à FIBA.basketball.

L'objectif de l'équipe pour ce championnat de huit jours est de faire mieux que lors des dernières éditions et même une place en quart de finale reste un objectif réalisable.

Maryann Nyagaki Wanjiku

Grace Irebu est l'une des joueuses clés qui a le plus brillé au gymnase du Lycée de Kigali. La Congolaise a réalisé un tournoi mémorable pour les Hawks et elle est déjà à Nairobi pour s'entraîner avec le reste de l'équipe avant son départ.

Les autres joueuses sur lesquelles l'équipe comptera pour réussir sont le quatuor de l'équipe nationale du Kenya composé de la capitaine Melissa Akinyi, de Rachael Akinyi, de Christine Akinyi et de la centrale Maryann Nyagaki.

Betty Kananu (11) en action lors de la Coupe d'Afrique féminine de la FIBA en 2018

La nouvelle recrue Judith Pantaleo devrait apporter le tonus nécessaire à l'arrière-garde, qui comptera également l'éternelle buteuse Betty Kananu.

Oluoch veut redresser la situation des Hawks et il n'y a pas de meilleur endroit que l'AWBL pour montrer ses talents contre les meilleures équipes d'Afrique.

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