PARIS (France) – Lors du prochain Tournoi Olympique Féminin de Paris 2024, l’Australie tentera de renouer avec sa gloire d’antan, lorsqu’elle avait enchaîné cinq podiums consécutifs.
Sa dernière médaille remonte à il y a 12 ans à Londres mais après une belle troisième place à domicile à l’issue de la Coupe du Monde Féminine FIBA 2022, les espoirs d’avoir du succès cet été en France sont grands.
Mais les Opals ont-elles les atouts nécessaires pour arriver à leur fin ?
L’effectif
En ce qui concerne le secteur intérieur, l’Australie n’a rien à envier à personne mis à part les USA. Avec Cayla George, Marianna Solo et la légendaire Lauren Jackson, l’expérience ne manquera certainement pas.
Ezi Magbegor a été brillante lors du Tournoi de Qualification Olympique FIBA 2024, se voyant d’ailleurs élire MVP de l’événement, elle qui est devenue la leader offensive de son équipe. Avec Alanna Smith et Bec Allen, les options sont presque infinies.
Les meneuses sont aussi expérimentées avec Sami Whitcomb, Steph Talbot est Tess Magden, tandis que Jade Melbourne est vraiment en train de franchir un palier.
La question
Quel est le cinq de départ idéal de l’Australie, ou peut-être plus important encore, quel est le cinq capable de gérer les fins de match ? La réponse à cette question sera d’autant plus cruciale que l’Australie vise les places d’honneur.
Les options ne manquent pas et la force collective de cette équipe lui permettra de rivaliser avec les meilleures.
Cette abondance d’options devra être gérée judicieusement par la sélectionneuse Sandy Brondello.
Mais le fait de ne pas disposer d’un vrai “cinq” capable d’impressionner ses adversaires est peut-être un désavantage pour l’Australie.
L’espoir
Basketball Australia continue de faire de l’excellent travail avec la relève et il semblerait que le réservoir soit inépuisable.
Les jeunes stars montantes sont en train de confirmer tout le bien que l’on pense d’elles et le tournoi de cet été pourrait marquer définitivement le passage de témoin entre Jackson, Tolo, George et Whitcomb et la nouvelle génération.
L’espoir est que cette transition se finisse en douceur et que l’équipe d’Australie soit récompensée de ses efforts.
Isobel Borlase en est la parfaite illustration : elle a brillé au Tournoi de Qualification Olympique Féminin FIBA 2024 au Brésil et elle a été remarquable lors des matchs de préparation. Son heure a-t-elle sonné ?
La crainte
Si l’Australie ambitionne vraiment d’aller chercher une médaille pour confirmer celle de bronze obtenue au dernier tournoi mondial, il lui faudra probablement pouvoir compter sur des performances extraordinaires de l’une ou l’autre de ses joueuses.
Qui sera capable de prendre les choses en main dans les moments les plus chauds, de marquer des points quand la nervosité aura gagné le reste de l’équipe ?
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