PARIS (France) – Le prochain Tournoi Olympique Féminin de Paris 2024 permettra à l’Espagne d’effectuer son retour au tout premier plan, pour la première fois depuis les JO de Tokyo.
Sa dernière apparition sur la scène mondiale date en effet d’il y a 6 ans, avec la médaille de bronze décrochée à la Coupe du Monde Féminine FIBA 2018. Avant cela, l’Espagne avait disputé la finale de l’édition 2014 du tournoi mondial et du Tournoi Olympique Féminin de Rio 2016.
Mais la série s’est arrêtée en 2021, suite à la modeste 7e place prise au FIBA EuroBasket Féminin 2021, insuffisante pour se qualifier pour la Coupe du Monde Féminine FIBA 2022. La sélection espagnole a enchaîné avec une tout aussi modeste 6e place à Tokyo.
Est-ce que l’Espagne est de retour au premier plan et pourra-t-elle se mêler à la lutte pour les médailles ? Assisterons-nous à sa renaissance, ou est-il encore prématuré d’employer ce terme ?
L'effectif
L’Espagne pourra compter sur un contingent expérimenté, avec l’incontournable Alba Torrens en leader.
La star espagnole est une formidable joueuse et attendez-vous à ce qu’elle retrouve toute sa verve d’antan en la circonstance. Nul doute qu’elle sera à la hauteur de l’événement.
Maria Conde, Leo Rodriguez et Queralt Casas sont aussi d’excellentes options sur l’aile, un secteur remarquablement fourni dans cette équipe.
L’énergique et solide Maite Cazorla assumera son rôle à la distribution et elle sera aidée en cela par Leticia Romero et Mariona Ortiz.
À l’intérieur, l’inusable Laura Gil continuera de se surpasser pour son pays.
Elle sera épaulée par Megan Gustafson - la joueuse naturalisée choisie pour le tournoi - dont l’aisance offensive sera précieuse. Sa présence est d’autant bienvenue que la brillante Raquel Carrera a dû déclarer forfait sur blessure.
La question
L’Espagne est-elle suffisamment forte à la distribution ??
Cazorla sort d’une superbe saison en club et c’est une formidable première option.
Mais si elle doit passer du temps sur le banc, la pression reposera sur les épaules de Mariona Ortiz et Leticia Romero, deux joueuses qui ont beaucoup à prouver. Sauront-elles saisir leur chance ?
Les succès de l’Espagne ont été bâtis sur la production et la combativité des meneuses comme Laia Palau, Silvia Dominguez et Cristina Ouvina. La relève est-elle prête à prendre le relais ?
L’espoir
Pour certains observateurs, il y a matière à discussion sur le choix de Gustafson, mais il paraît indéniable que sa présence est une excellente nouvelle pour le sélectionneur Miguel Mendez et son équipe.
Puissante, très habile en attaque et toujours prompte à aller se battre aux rebonds, elle aura à cœur de prouver que le choix du sélectionneur est le bon.
La crainte
Le forfait de Raquel Carrera est un coup dur. Même si toutes les équipes doivent en général se passer d’une joueuse majeure, l’absence de Carrera risque de coûter particulièrement cher à l’Espagne.
De nombreuses autres compétitions FIBA l’attendent dans le futur et elle pourra y confirmer tout son talent. Mais pour cet été, l’Espagne devra trouver des solutions pour essayer de faire oublier son absence.
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