Canada : Murray veut être présent et SGA ne craint personne

    Les chances de médaille du Canada cet été à Paris semblent plutôt prometteuses. Tout auréolée d'une belle troisième place à la Coupe du Monde FIBA 2023, la sélection canadienne vise cette fois encore...

    OKLAHOMA CITY (USA) - Les chances de médaille du Canada cet été à Paris semblent plutôt prometteuses. Tout auréolée d'une belle troisième place à la Coupe du Monde FIBA 2023, la sélection canadienne vise cette fois encore plus haut. Shai Gilgeous-Alexander, auteur d'une saison exceptionnelle avec le Oklahoma City Thunder, est déterminé à jouer un rôle prépondérant aux JO de Paris 2024 et il ne craint pas une éventuelle revanche des USA, battus par les Canadiens dans le match pour la troisième place.

    Les Canadiens, ressortis vainqueurs de ce duel nord-américan pour monter pour la première fois sur le podium de la compétition mondiale, ont évidemment entendu parler des plans américains pour cet été, avec un effectif qui ne manquera pas de joueurs de grande qualité.

    « JE NE VEUX PAS ME FIXER DE LIMITES. »


    Les médaillés d'or olympique LeBron James, Chris Paul et Kevin Durant, absents en Asie l'été passé lors du succès du Canada après une prolongation (127-118) dans la petite finale, font notamment partie des 41 joueurs présélectionnés pour le grand événement de l'été.

    Il en est de même pour le double champion du monde Stephen Curry, la superstar Kawhi Leonard et les autres anciens médaillés d'or olympique Paul George, Anthony Davis, Kyrie Irving, Jimmy Butler, Devin Booker, Jayson Tatum, Jrue Holiday, Damian Lillard et Bam Adebayo.

    « Non, cela ne m'inquiète pas. À la fin, cela reste des joueurs de basket », commente Gilgeous-Alexander auprès de complex.com.

    « Bien sûr, certains d'entre eux font partie des meilleurs joueurs du monde, mais notre équipe dispose aussi de certains des meilleurs joueurs du monde. Nous ne craignons personne. »

    L'équipe du Canada qui a décroché la médaille de bronze à Manille a aligné de nombreux joueurs NBA

    « Nous les côtoyons tout au long de l'année (en NBA). Ils transpirent et saignent comme nous. Il y aura un entre-deux pour commencer le match et c'est seulement à la fin que l'on verra quelle équipe était la meilleure.

    « Que tu affrontes les USA, la Lituanie ou l'Espagne, cela se résume à ça. Il n'y a pour nous aucune différence. »

    Et le Canada devrait lui-même être encore plus compétitif cet été.

    Jamal Murray veut jouer

    Jamal Murray, dont l'association aux côtés du Serbe Nikola Jokic a permis aux Denver Nuggets de décrocher le titre NBA à l'issue de la saison passée, a bien l'intention de rejoindre son équipe nationale pour l'événement planétaire qui aura lieu en France dès la fin juillet.

    Il confie à Eurohoops.net : « Je me réjouis d'y être. Nous avons une formidable équipe, c'était génial de la voir gagner une médaille. J'espère que nous réussirons un joli parcours cet été.

    Jamal Murray avec le Canada en 2015

    « Je suis impatient de voir quelle équipe nous alignerons. Il y a tellement de joueurs sous-estimés en sélection auxquels les gens ne prêtent pas vraiment attention et qui sont capables d'avoir un impact de beaucoup de manières différentes. »

    Murray a tourné avec d'impressionnantes moyennes de 26,1 points et 7,1 assists par match durant les 20 matchs de playoffs disputés par les Nuggets lors de la campagne couronnée de succès en fin de saison dernière. La perspective de voir un Murray en pleine possession de ses moyens associé à Shai a de quoi réjouir les fans de basket. Ce duo constituerait une formidable menace pour toutes les équipes du monde.

    Suite à sa 3e place dans le tournoi mondial, aucun des adversaires du Canada ne le prendra à la légère, ce d'autant qu'il a battu avec brio la France, le Liban, la Lettonie, l'Espagne et la Slovénie.

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    Le récent Tirage au sort du Tournoi Olympique a placé le Canada dans le Groupe A avec l'Australie et les vainqueurs des Tournois de Qualification Olympique FIBA du Pirée (Grèce) et de Valence (Espagne), qui auront lieu au début du mois de juillet.

    Le GM du Thunder Sam Presti ne s'était pas trompé lorsqu'il avait prédit que SGA allait réaliser une formidable saison NBA dans l'enchaînement de la Coupe du Monde FIBA 2023.

    Le meneur canadien fait partie des plus sérieux candidats au titre de MVP, lui qui affiche actuellement une moyenne de 30,5 points par match avec OKC, dont le bilan est de 52-24.

    « Ce serait une consécration, la réalisation d'un rêve », dit-il au sujet d'une éventuelle désignation de MVP de la saison. « Enfant, vous en rêvez. Vous jouez dans votre quartier en vous imaginant gagner le titre de MVP, avec les fans qui chantent votre nom. Le simple fait d'être évoqué dans la discussion est déjà incroyable. J'adorerais évidemment gagner cette récompense. C'est quelque chose qui me tient à cœur. »

    Mais plus important encore, Gilgeous-Alexander veut décrocher le titre NBA. Et autant dire qu'avant le début de la saison, peu nombreux étaient ceux qui voyaient le Thunder se mêler à la lutte pour le titre.

    « Personnellement, peu m'importe ce que disent les médias ou ce que les gens pensent », ajoute-t-il.

    « Avant le début de la saison, on nous voyait comme candidats à une place dans les play-ins. Nous n'y avons pas prêté attention et nous comptons parmi les meilleures équipes de l'Ouest. Nous essayons de gagner des matchs en donnant le meilleur de nous-mêmes, individuellement et collectivement. »

    Gilgeous-Alexander, 25 ans, a été tellement bon ces dernières années que certains observateurs n'hésitent pas à le voir devenir le meilleur Canadien de tous les temps.

    Il y a quelques années, cela paraissait encore impossible d'imaginer rivaliser avec Steve Nash. Mais au vu de ses performances récentes, cela a désormais tout du possible. SGA le voit-il aussi ainsi ?

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    « Oui, mais au fond c'est comme cela que j'ai été élevé. Je peux atteindre tous les objectifs que je me fixe si je me donne les moyens d'y parvenir. J'ai par exemple déjà réussi à me faire une place en NBA.

    « Si vous interrogez les gens qui me connaissent depuis longtemps et qui m'ont côtoyé il y a une dizaine d'années, ils vous diront qu'ils me prenaient alors pour un fou. Je ne veux pas me fixer de limites. »

    FIBA

     

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