NAIROBI (Kenya) - Les Zambiens de Matero Magic, qui se sont inclinés 87-34, n'ont rien pu faire face aux Burundais d'Urunani dans une rencontre à sens unique.
L'équipe dirigée par Mamadou Pabi Gueye a dominé un match qui a vu Jean-Jacques Boissy se distinguer avec 29 points, 8 rebonds et 5 passes décisives.
Mohamed Doumbya a été le deuxième meilleur marqueur de l'équipe avec 17 points, passant à un rebond d'un double-double. Nkosinathi Sandie Sibanyoni a terminé avec 26 d'efficacité après un double-double de 11 points et 13 rebonds.
Donovan Lamont Jones, qui a marqué 10 points et ajouté 6 passes décisives, a mené la charge pour Matero Magic.
"C'était un match difficile", admet Saul Phiri, du Matero Magic. "Ils sont arrivés prêts à jouer alors que nous avons commencé très lentement et ils ont eu le vent en poupe pendant tout le match. Nous devons garder la tête haute et nous préparer pour le prochain match. Il nous reste encore deux matches à jouer dans le groupe et nous allons rester positifs, apprendre de nos erreurs et mieux jouer."
Phiri estime que cette défaite est une véritable piqûre de rappel pour les Zambiens, qui abordaient les huitièmes de finale en étant invaincus dans la phase de groupe. "Nous ne nous attendions pas à un tel résultat, mais il faut savoir anticiper. Beaucoup de choses ne se sont pas passées comme nous le souhaitions, nous n'avons pas réussi nos tirs. Nous nous ressaisirons et nous nous battrons pour le prochain match."
Phiri estime toutefois qu'il est encore tôt et que, même si ce revers est regrettable, l'équipe a les moyens de revenir sur le devant de la scène.
"Ce n'est que le premier match. Ce n'est pas une finale, ni même un match à élimination directe. Nous avons encore du travail à faire, mais je crois que nous sommes toujours là pour gagner", conclut-il.
En attendant, Boissy est prêt à pousser Urunani vers ce qu'il considère comme une performance historique pour l'équipe, qui s'est inclinée en demi-finale de l'Elite lors de ses débuts en 2022. L'année dernière, ils ont raté la qualification pour la Road to BAL au profit du Dynamo, dans leur championnat local.
"Nous avons eu l'occasion de les observer (Matero) à l'avance, ce qui explique notre lenteur. Une fois que nous avons trouvé notre rythme, nous avons été capables d'exécuter. Malgré la victoire, nous devons encore travailler sur notre défense de transition, nos rebonds, moins de pertes de balle et nous concentrer sur le jeu et non sur l'arbitrage. Au fur et à mesure que la compétition avance, nous nous améliorerons sur ces points », a expliqué Boissy, qui a terminé avec 19 points d'efficacité après avoir perdu le ballon huit fois.
Le joueur de 24 ans affirme qu'un premier ticket pour la BAL signifierait beaucoup pour chaque joueur d'Urunani, ajoutant qu'ils travaillent comme une unité pour réaliser l'exploit automatiquement.
FIBA