Les Tall Ferns ont besoin de leur banc

MINSK (2016 FIBA Women's Olympic Qualifying Tournament) - Le compte à rebours est lancé pour les Tall Ferns de Nouvelle-Zélande, une équipe pas encore suffisamment performante à l'approche du Tournoi de Qualification Olympique (TQO) en France.

Les Kiwis n'ont plus qu'une semaine de préparation avant d'affronter la France à l'occasion de leur premier match du Groupe A, à Nantes. Le jour d'après, elles seront opposées à Cuba.

Je pense que nous avons les qualités requises, mais il nous faut trouver des joueuses qui peuvent sortir du banc et nous donner de l'énergie, afin de maintenir notre niveau de jeu. Nous avons les outils, à nous de trouver comment les utiliser au mieux. - Kennedy Kereama, coach de la Nouvelle-Zélande

Est-ce que les Néo-Zélandaises seront aussi fortes que l'an dernier, lorsqu'elles avaient certes été dominées par l'Australie au Championnat d'Océanie, mais avaient néanmoins montré un bel état d'esprit ?

L'équipe n'avait alors pas Jillian Harmon, olympienne en 2008, qui avait fait pour le troisième été consécutif l'impasse sur la sélection nationale. Harmon, dont la dernière apparition avec les Kiwis remonte au TQO de 2012, est cette fois de retour.

Pareil pour Antonia Edmondson, absente en 2015. Elle est également revenue pour le TQO et sa force offensive s'est confirmée au cours des matches amicaux.

La récente défaite contre la Lettonie a cependant mis en évidence le manque d'efficacité des remplaçantes. Harmon, Edmondson et Kalani Purcell ne pourront pas à elles seules tenir la baraque.

Le coach Kennedy Kereama attend des autres joueuses qu'elles élèvent le niveau de leur jeu. Si une, deux ou trois y parviennent, les Néo-Zélandaises verront leurs chances de décrocher un des cinq billets pour Rio mis en jeu à Nantes augmenter considérablement.

"Je pense que nous avons les qualités requises, mais il nous faut trouver des joueuses qui peuvent sortir du banc et nous donner de l'énergie, afin de maintenir notre niveau de jeu," concède le coach Kennedy Kereama. "Nous avons les outils, à nous de trouver comment les utiliser au mieux."

Les Tall Ferns espèrent pouvoir compter sur deux de leurs arrières. Erin Rooney, qui joue professionnellement en France, revient de blessure. "Je me réjouis de l'intégrer à notre rotation et de voir comment elle peut nous aider," dit Kereama.

L'autre joueuse dont le coach attend beaucoup est Chevannah Paalvast.

Au TQO, la Nouvelle-Zélande ne sera pas favorite contre la France, médaillée d'argent aux JO de 2012 et actuellement n°4 au classement mondial FIBA. Mais ses chances contre le n°13 Cuba, le 16 juin, semblent meilleures. La Nouvelle-Zélande est quant à elle classée n°22.

Une des deux premières places du groupe est nécessaire pour se qualifier pour un quart de finale contre la Turquie, l'Argentine ou le Cameroun.

Les vainqueurs des quatre quarts de finale s'en iront à Rio, tandis que les quatre perdants de ces matches se disputeront le dernier billet disponible à ce TQO.

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