Plus de 200 coaches reçoivent les conseils de Calipari, Rana et d'autres

CAIRO (FIBA U19 Basketball World Cup 2017) - Plus de 200 participants issus de 17 pays d'Afrique et d'Asie ont profité du "International Coaches Clinic" organisé dans le cadre de la Coupe du Monde U19 FIBA pour apprendre au contact de certains des meilleurs coaches du tournoi.

Trois des quatre coaches qui disputeront avec leurs équipes les demi-finales de la Coupe du Monde U19 FIBA 2017 - l'Américain John Calipari, l'Italien Andrea Capobianco et le Canadien Roy Rana - étaient présents parmi les six coaches qui ont donné des conférences individuelles sur différents sujets.

Calipari s'est exprimé sur le basketball moderne, Capobianco a abordé la mise sur pied d'un programme 'jeunesse' et Rana a discuté de la gestion des fins de matches. Les autres sujets concernaient la défense du poste bas, la défense presse et la construction de la défense homme-à-homme.

"Je veux qu'ils comprennent qu'ils apprendront de moi autant que ce que j'ai moi-même appris de la FIBA," dit Calipari, qui a remporté le titre NCAA avec Kentucky en 2012. "Avoir coaché l'équipe nationale de République dominicaine a fait de moi un meilleur coach. Cela m'a familiarisé avec le style de jeu du basketball européen, comment il se joue, et cela m'a inspiré. L'année suivante, je gagnais le titre national. Nous avons changé notre manière de jouer. Nous nous sommes positionnés différemment sur le terrain. Nous avons cherché les joueurs sans position."

Calipari, qui dirigera les USA contre le Canada en demi-finale, poursuit : "C'est un tout autre état d'esprit et je suis en train d'essayer de l'améliorer. Je veux juste partager mes idées et expliquer comment nous essayons d'intégrer ce que vous faites."

Je veux qu'ils comprennent qu'ils apprendront de moi autant que ce que j'ai moi-même appris de la FIBA. - Calipari

Capobianco, qui affrontera l'Espagne en demi-finale avec son équipe d'Italie, est tout heureux de pouvoir partager ses connaissances avec d'autres coaches.

"Je suis content et fier d'être là. J'espère que les coaches ont pu sentir la passion qui nous anime sur le terrain et retirer des enseignements sur la manière de bâtir un programme 'jeunesse'," indique le coach de l'Italie.

Le Kenyan Jimnah Kimani a beaucoup appris.

"C'est une belle opportunité, surtout d'apprendre de ces coaches qui nous ont montré ce qu'ils faisaient avec leurs équipes," déclare Kimani, seul coach du Kenya au Caire. "C'est un bel accomplissement pour moi. J'étais l'unique Kenyan. Beaucoup de gens me demanderont comment c'était."

Quand on lui demande la teneur du message qu'il rapportera à son retour au pays, Kimani poursuit : "Nous devons lire le basketball. Il y a plein de choses que nous considérons comme acquises. Nous devons travailler les détails au quotidien. Coach Calipari nous a dit que lui et son équipe faisaient parfois les choses les plus basiques, celles avec lesquelles vous ne voulez en général pas perdre de temps. Mais la clé est la répétition. Le basketball, c'est une affaire de répétition."

J'espère que les coaches ont pu sentir la passion qui nous anime sur le terrain et retirer des enseignements sur la manière de bâtir un programme 'jeunesse'. - Capobianco

Le Jordanien Nayef Asfour confie ce qu'il retient : "Nous devons apprendre la patience. Le basketball est en train de se renouveller, nous devons le réapprendre et ne jamais arrêter."

Asfour précise que ces conférences ne se limitaient pas uniquement à ce que les six coaches leur ont présenté. Il a également beaucoup appris au contact des autres participants.

"Chaque coach a sa propre expérience et vous entendez parler de nombreuses philosophies différentes, du monde entier. Donc vous pouvez apprendre des coaches qui donnent les conférences et des autres coaches venus d'ailleurs," souligne Asfour.

Toutes les conférences ont été enregistrées et seront disponibles sur YouTube.com/FIBA plus tard dans l'année.

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