Les Congolais veulent représenter fièrement leur pays

LUGO (Espagne) - Elle a gagné l'édition inaugurale du FIBA AfroCan en 2019 et elle est considérée parmi les nations montantes du basket africain, mais les dernières prestations de la République démocratique du Congo laissent quelque peu perplexe.

Même si les Congolais ont fini la phase de groupe du FIBA AfroBasket 2021 avec un bilan de 1-2, manquant ainsi la qualification pour la phase à élimination directe, ils ont obtenu des résultats remarquables ces dernières années, avec notamment une victoire renversante contre le Nigeria - alors champion d'Afrique en titre - en 2017 lors de leur première apparition dans la compétition continentale en dix ans, avec une 6e place finale.

« CE GENRE DE COMPÉTITIONS NÉCESSITENT UNE GRANDE FORCE PHYSIQUE ET MENTALE. CE N'EST QU'EN ÉTANT UNIS QUE NOUS SERONS FORTS. »- Jordan Sakho

Aujourd'hui, la République démocratique du Congo se prépare à disputer les Éliminatoires Zone Afrique de la Coupe du Monde FIBA 2023, avec l'ambition d'écrire un nouveau beau chapitre de son histoire.

Du 25 au 27 février à Dakar (Sénégal), les Congolais affronteront le Sénégal, le Kenya et l'Égypte pour le compte du Groupe D.

« Au sein de notre équipe, la mentalité est de se battre, de tout donner et, bien sûr, de gagner contre ces adversaires », dit Jordan Sakho à FIBA.basketball.

Les ambitions de Sakho sont-elles réalistes ?

« À partir du moment où la fédération nationale et les joueurs trouveront un terrain d'entente et tireront à la même corde, tout pourra arriver », commente Mathias Eckoff, qui a coaché la sélection nationale pendant presque deux ans, jusqu'au FIBA AfroBasket 2021.

« Sincèrement, j'espère qu'ils sauront retirer des enseignements, se rassembler et enfin s'affirmer parmi les meilleures nations, non seulement du continent africain, mais du monde », note le technicien norvégien.

Selon les dernières nouvelles, le Français Thomas Drouot, assistant coach au BC Orléans en ProA française, aurait repris les commandes de la sélection nationale.

Sakho, qui évolue actuellement en Espagne au Rio Breogan, insiste sur l'importance capitale de la solidarité et du collectif pour avoir du succès à Dakar : « Ce genre de compétitions nécessitent une grande force physique et mentale. Ce n'est qu'en étant unis que nous serons forts. »

L'intérieur de 2.07 m poursuit : « Ce qui nous garde motivés, c'est l'envie de faire partie des meilleures équipes d'une compétition comme ces Éliminatoires Zone Afrique. »

 
La République démocratique du Congo connaît bien la plupart de ses adversaires du Groupe D.

Les Congolais ont battu le Kenya en finale du FIBA AfroCan 2019 et ils ont surpris l'Égypte chez elle au Caire, dans une salle comble, lors du second tour des Éliminatoires Zone Afrique de la Coupe du Monde FIBA 2019. Il n'y a que les Sénégalais qu'ils n'ont pas encore affrontés. 

« Malgré nos récentes difficultés, sur le terrain et en dehors, rien ne nous empêche de faire honneur à notre maillot national et de gagner des matchs pour notre pays, car il n'y a rien de plus beau que de remporter des victoires pour la République démocratique du Congo », conclut Sakho, auteur de moyennes de 11.7 points et 8.7 rebonds au FIBA AfroBasket 2021.

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